Juan Gabriel Hugelmann 1829-1888
Poeta, activista e ideólogo francés, que siempre frente a la “raza anglosajona” y desde postulados providencialistas católicos, progresistas y unitarios, creía en la lengua francesa como instrumento reservado por Dios para alcanzar la civilización progresiva definitiva y en Francia como futura patria de la Humanidad unida, en proceso que “inevitablemente” había de producirse antes del año 2000, una vez completada la “nueva síntesis”, y que por los meses en los que comenzaba a rodar el rótulo “América latina”, auspiciaba el impulso de las “razas latinas” con auspicios del duque de Riánsares bajo el amparo del emperador Napoleón III. Gabriel Hugelmann funda en 1857 la Revue espagnole et portugaise, que pocos meses después redenomina Revue espagnole, portugaise, brésilienne et hispano-américaine, rebautizada en 1858 –por los días en que la Virgen María charlaba en Lourdes con Bernadette, en gascón– como Revue des Races Latines, française, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, brésilienne et hispano-américaine, en 1859 Revue des Races Latines, française, algérienne, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine, &c.
Gabriel Hugelmann llega a España en 1851, como refugiado político fugado de Argel –de hecho murió discretamente en Madrid, tras retirarse de París–, casó en 1852 con española, publicó bastante en español e incluso fue activo luchador “progresista” en 1854 cuando la Vicalvarada, responsable en la gran barricada de la madrileña plazuela del Ángel, sirviendo bajo los pliegues de la bandera española pero en el nombre augusto de la Libertad y “bajo sus colores la causa de la Humanidad”, gritando con veinticinco años recien cumplidos consignas tan indefinidas como “¡Vivan los derechos sacrosantos e indestructibles del pueblo! ¡Viva también la libertad del mundo!”.
Antes de cumplir los diecisiete años dedica a un Rothschild la primera oda que publica en París, a la inauguración del ferrocarril del Norte, que le permite en agosto de ese año 1846 anunciar en la revista L'Artiste otros inéditos suyos y pedir ayuda para estrenar una tragedia inédita de cinco actos en verso, Penélope… con reprimenda de los editores de esa revista, que se dicen defensores de los poetas pobres pero no de los parásitos mendicantes, y entienden humillante dedicar versos a banqueros enriquecidos en la sociedad industrial.
1846 «3300 - A Rothschild - L'Inauguration du chemin de fer du Nord, ode, par M. Gabriel Hugelmann de Vergny Saint-Salmon. 1846. 1 feuille. A Paris, chez Dentu, chez Pourreau et chez Jules Masson. - 0,50.» (La Revue Indépendante, Paris 1846, 6° année, tome premier, pág. 444.)
«Au dos d’une brochure en vers, dédiée a Rothschild, on lit les lignes suivantes: “Le même Auteur publiera bientôt, si les encouragements lui viennent en aide, les ouvrages suivants: Les divines facettes, recueil de Poésies, 2 vols.; La vertu dans la femme, poème en douze chants, 1 vol.; Les premiers jours du poète, recueil de sonnets, 1 vol.; Le monde des fleurs, poème en douze chants, 1 vol.” L’auteur de ces ouvrages a aussi composé une tragédie en cinq actes et en vers intitulée Pénélope; mais, venant de la province, sans appui, sans connaissances, sans protecteurs que l’homme estimable qui lui procure les moyens de faire paraitre cette brochure, il n’a pu la montrer à personne. Que quelqu’un donc lui propose de la lire dans une soirée, à la suite d’un bal, et peut-être lui enseignera-t-on là les moyens de la faire représenter. Écrire a M. HUGELMANN Gabriel de Verny Saint Salmon, à Palaiseau (Seine-et Oise). * Nous connaissons les difficultés que rencontrent les débutants pour arriver sous les yeux du lecteur. Nous ne saurions néanmoins approuver de tels moyens de publicité. Dédier une pièce de vers, que dis-je? un volume à M. de Rothschild, n'est-ce pas reculer vers ces temps d'humiliation pour les lettres où les écrivains vivaient sur les grands seigneurs auxquels ils dédiaient leurs sonnets? Les banquiers sont les seigneurs actuels de notre société industrielle.– Nous aimons les poëtes pauvres, mais non les poëtes mendiants et parasites. Ne laissons pas redescendre la profession d'homme de lettres à cet état de domesticité, dont les mâles écrivains du dernier siècle ont su la faire heureusement sortir.» (L’Artiste, journal de la littérature et des beaux-arts, Paris, 23 aout 1846, tome 7, 8° livraison, págs. 127-128.)
1848 «Les peintres du Midi au Salon. Paris, 29 avril. Voici la liste des œuvres exposées, cette année, au Salon, par des artistes appartenant à notre région. Peinture […] Delbos Emile, né à Molière (Gard): portrait de M. Hugelmann.» (Messager du Midi, Montpellier, 29 avril 1848, pág. 3.)
Tiene diecinueve años cuando nueva revolución francesa sustituye al rey Luis Felipe por Segunda República, 25 de febrero de 1848. Y tanto se destaca Hugelmann en las jornadas de junio que permanecerá durante más de tres años preso de esa República…
«Un second départ d’insurgés, désignés pour la transportation, a eu lieu dans la nuit du 17 au 18 août. Le convoi s’est dirigé sur le Havre, où la frégate l’Ulloa se trouve en rade depuis deux jours : ce second départ comprend 495 individus qui se trouvaient détenus dans les divers forts et principalement dans les plus rapprochés de la station d’Asnières. […] Hugelman (Jean-Marie-Gabriel), 20 ans, lieutenant de la garde mobile, deuxième bataillon.» (Le Courrier Français, Paris, dimanche 20 aoüt 1848, pág. 2.)
Victor Hugo amonesta al preso Hugelmann el 27 de marzo de 1849
Le vingt neuf mars mil-huit cent quarante neuf, je recevais à Belle-île en mer où je venais de présider le banquet le plus beau dont un homme ait pu être le témoin, les lignes suivantes tracées à la hâte par le plus grand poète du siècle:
Pauvre cher poète, mon frère, vos vers et votre lettre m’ont profondément touché. Les larmes me sont venues aux yeux.– Mais qu’avez vous donc fait?– Sitôt votre lettre reçue, j’ai couru; j’ai demandé votre libération; j’ai rencontré des obstacles invincibles, des obstacles qui, j’en ai peur, seront plus forts que moi.– Je ne me décourage pas pourtant et je ferai de nouveaux efforts.– Hélas! à quoi bon toutes ces haines?– Quant à moi, je ne maudis que ceux gui sèment la colère.–- Qui vous a poussés tous dans ce triste mois de juin, à attaquer la société, la civilisation, la France!– Vous étiez pourtant bien des cœurs généreux! Qui donc a pu vous aveugler à ce point?– Il a bien fallu défendre ce que vous attaquiez. De là tout le mal.– Au fond, ce qui me désole, c’est que tout ce qui se passe depuis un an n’est qu’un horrible malentendu.– Vous, par exemple, il me semble qu’en une minute vous me comprendrez. Quoiqu’il arrive, croyez à ma profonde sympathie.– Je ne suis qu’un pauvre poète comme vous, mais mon cœur est avec vous!– Je vous serre la main.
P. S. Croyez moi, réfléchissez, voyez le néant de toutes les folles idées qu’on vous prêche.– Fantômes! Chimères! Mensonges!– Où tout cela vous a-t’il conduit?– A des luttes désespérées et inégales contre des vérités éternelles.– Réfléchissez.– Vous qui êtes une intelligence.– Le propre des esprits élevés, c’est de ne pouvoir être longtemps des esprits passionnés.–Puisse-t’il se faire une révolution en vous comme dans Sylvio Pellico!
El veintinueve de marzo de mil ochocientos cuarenta y nueve, recibí en Belle-île en mer, donde acababa de presidir el banquete más hermoso que un hombre haya podido presenciar, las siguientes líneas trazadas apresuradamente por el poeta más grande del siglo:
Pobre poeta querido, hermano mío, tus versos y tu carta me han conmovido profundamente. Se me llenaron los ojos de lágrimas.– ¿Pero qué es lo que hiciste?– Tan pronto como recibí tu carta, corrí; pedí tu liberación; he encontrado obstáculos invencibles, obstáculos que, me temo, serán más fuertes que yo.– Sin embargo, no me desanimo y haré nuevos esfuerzos.– ¡Ay! ¿Para qué sirve todo este odio?– Por mi parte, sólo maldigo a quienes siembran ira.– ¡Qué os empujó a todos en este triste mes de junio a atacar la sociedad, la civilización, a Francia!– ¡Erais sin embargo tantos corazones generosos! ¿Quién pudo haberte cegado hasta este punto?– Tenías que defender lo que atacabas. De ahí todo el problema.– En el fondo, lo que me entristece, es que todo lo sucedido durante el pasado año no es más que un horrible malentendido.– Tú, por ejemplo, me parece que me entenderás en un minuto. Pase lo que pase, cree en mi profunda simpatía.– ¡Sólo soy un pobre poeta como tú, pero mi corazón está contigo!– Te estrecho la mano.
P. S. Créeme, reflexiona, mira la nada de todas las ideas locas que te han predicado.– ¡Fantasmas! ¡Quimeras! ¡Mentiras!– ¿Adónde os ha llevado todo esto?– A luchas desesperadas y desiguales contra las verdades eternas.– Reflexiona.– Tú que eres una inteligencia.– Es propio de espíritus elevados no permanecer mucho tiempo bajo espíritus apasionados.– ¡Que se produza en tí una revolución como en Silvio Pellico!
[ Gabriel Hugelmann, Espagnoles. Poésies dédiées a la patrie de Calderón et de Cervantes, Barcelona 1853, págs. 10-11. ]
El lector insaciable podrá encontrar más detalles por la prensa parisina: La Démocratie pacifique reproduce el 9 de diciembre de 1849 una carta que Hugelmann envió al Temps donde expone al ministro la situación de los deportados a Belle-Isle; el 18 de marzo de 1850 publica la crónica de la audiencia de 11 de marzo contra los acusados Théodore Tassellier, J. B. Merlin, J.-Léon Chautard, J.-M. Gabriel Hugelmann, J. Léon Picard, J. Langlet, A. Faivre, A.-F. Le Masson, Louis Piquant, F. Christophe y Aug. Gaudin, &c.
Lamennais reconforta al presidiario Gabriel Hugelmann el 30 de abril de 1851
La lettre qui va suivre et à laquelle il est fait allusion dans ce recueil me fut adressée quand j’étais captif par l’auteur des paroles d’un croyant.– J’ai pensé que les lignes dont elle se compose porteraient bonheur à mes strophes si je les confiais à la publicité dans leur compagnie, et que mes lecteurs me sauraient gré de leur avoir présenté une page inédite de l’un des plus grands hommes du siècle.– Voici cette lettre:
Mon cher Hugelmann,
Je vous écris ces quelques mots eu courant, chez un ami, sur le coin de sa table.
Je vous ai suivi de cœur dans toutes les phases de la persécution suscitée contre vous, et qui dure encore, et qui durera jusqu’au jour où justice sera faite à tous!
Aucun bien ne s'opère en ce Monde qu'au prix de la souffrance, et heureux ceux qui souffrent pour la cause du Peuple, pour la cause de l'Humanité.
Je ne sache rien de plus doux dans notre pauvre vie humaine que de pouvoir se dire qu'on est un de ceux là.– Courage donc, et patience, et calme.– Le calme, c'est le signe de la force, et l'effet de la Foi!– Qui croit fermement n'est jamais troublé; il se repose en paix dans la certitude de ce qui sera.
Ménagez votre santé, autant qu'il vous sera possible.– Vous avez l'Avenir devant vous; il se ferme pour moi sur la Terre; mais pendant que j’y serai vous y aurez quelqu’un animé pour vous d’une affection toute paternelle.
Lamennais.
30 Avril 1851.
La carta que sigue y a la que se alude en esta colección me fue dirigida cuando estaba cautivo por el autor de las Palabras de un creyente.– He pensado que las líneas que la forman traerán buena suerte a mis estrofas si las confío a la publicidad en su compañía, y mis lectores me agradecerán haberles regalado una página inédita de uno de los hombres más grandes del siglo.– He aquí esa carta:
Mi querido Hugelmann,
Te escribo corriendo estas pocas palabras, en casa de un amigo, en la esquina de su mesa.
¡Os he seguido de corazón en todas las fases de la persecución levantada contra vosotros, que aún continúa y que durará hasta el día en que se haga justicia a todos!
Ningún bien se logra en este Mundo sin el precio del sufrimiento, y felices aquellos que sufren por la causa del Pueblo, por la causa de la Humanidad.
No conozco nada más dulce en nuestra pobre vida humana que poder decirnos que somos uno de ellos.– Valor entonces, y paciencia, y calma.– ¡La calma es señal de fuerza, y efecto de la Fe!– A quien firmemente cree nada le turba; descansa en paz en la certeza de lo que será.
Cuida tu salud, tanto como te sea posible.– Tienes el Futuro ante tí; para mí se cierra en la Tierra; pero mientras yo esté aquí tendrás a alguien dispuesto que mantiene hacia tí un afecto paternal.
Lamennais.
30 Abril 1851.
[ Gabriel Hugelmann, Espagnoles. Poésies dédiées a la patrie de Calderón et de Cervantes, Barcelona 1853, págs. 17-19. ]
Tiene interés esta carta de Lamennais de abril de 1851, que prueba que Hugelmann ya mantenía contacto con él desde 1848. Tres meses después Lamennais redacta el manifiesto del Comité democrático francés-español-italiano, que firma junto con otros siete diputados demócratas socialistas miembros de la Montaña (todos los cuales tuvieron que partir al exilio, o al menos retirarse, tras el golpe de estado encabezado el 2 de diciembre de 1851 por el propio presidente de la República, Luis Napoleón Bonaparte). Precisamente ese mismo día 2 de diciembre de 1851 publica un periódico balear los versos que en francés dedica Hugelmann, refugiado político asentado hace unas semanas en Palma, a la señorita bailarina Alegría Constantí. En muy poco tiempo ya tiene organizados Hugelmann cursos de idioma y literatura francesa, y pronto se estrena en Palma un drama en cinco cuadros que ha compuesto: Abnegación y heroísmo o La hija de Jaime Primero.
1851 Gabriel Hugelmann, refugiado político, «Mayorquines. A la señorita Alegría Constantí.» (El Genio de la Libertad, Palma, 2 diciembre 1851.)
«Mr. Hugelman participa al público que tiene ya abierto el curso de literatura e idioma francés que anunció hace algunos días. Las personas que gusten inscribirse en la lista de alumnos, podrán pasar por su habitación que la tiene en la fonda de las tres palomas, cuarto num. 11, desde las ocho a las diez de la mañana. Mr. Hugelmann se compromete, en el término de su permanencia en ésta que será de 4 meses a hacer comprender perfectamente a sus discípulos los autores más complicados de dicho idioma.» (El Genio de la Libertad, Palma, 15 diciembre 1851, pág. 4.)
Gabriel Hugelmann, refugiado político, «Mayorquines. Aux membres du Círculo Mayorquín.» (El Genio de la Libertad, Palma, 22 diciembre 1851.)
«Mr. Hugelman, profesor de literatura francesa, ha abierto un curso de dicha enseñanza. Las personas que deseen inscribirse en la lista de alumnos, pueden pasar al cuarto número 11, de la fonda de las tres palomas. El profesor pasará también á dar sus lecciones a domicilio.» (El Balear, Palma, martes 23 diciembre 1851, pág. 4 = 27, 29, 31 diciembre.)
1852 «Curso de idioma y literatura francesa, bajo la dirección del profesor Hugelmann Gabriel. Fonda de las tres Palomas. Accediendo gustoso a los ruegos de un gran número de personas de esta ciudad que desean aprender el idioma de la nación de que Víctor Hugo, mi maestro, es una gloria; he resuelto permanecer algún tiempo en Palma con el fin de poder dar a la enseñanza que he principiado una importancia que corresponda a la acogida que del público he merecido. En cuatro o cinco meses me propongo hacer comprender a mis discípulos el carácter propio del idioma que poseo. La práctica, las teorías generales y la lectura razonada me hacen esperar brillantes resultados sin fatigar al alumno y sin someterle a las exigencias de una rutina por lo regular estéril. Las personas que deseen asistir a los cursos que con el indicado objeto voy a abrir, se servirán inscribirse a la mayor brevedad posible, en atención a que no puedo permanecer en esta ciudad más que de cinco o seis meses. El local destinado para las lecciones reúne las circunstancias convenientes, y por numerosa que sea la concurrencia podrá reunirse en él. El curso de literatura completará para los jóvenes el de retórica que han de haber seguido, porque vivimos en una época en la cual el conocimiento perfecto del idioma de mi país es el complemento de toda educación. La inscripción en los cursos públicos queda fijada en cuarenta reales de vellón mensuales. Las lecciones particulares o a domicilio requieren un ajuste convencional. La lista o matrícula de alumnos queda abierta en la fonda de las tres palomas, por las mañanas hasta las diez y de cuatro a seis por las tardes. 5 enero 1852. Hugelmann Gabriel.» (El Genio de la Libertad, 6 enero 1852, pág. 2.)
«Nota. Para el martes próximo, a beneficio del primer actor y director de escena de este teatro D. Juan Risso, se dispone el drama en cinco cuadros, escrito en francés por Mr. Hugelmann y traducido al español por D. J. M. M. y Brotons expresamente para el beneficiado, cuyo título es: Abnegación y heroísmo o La hija de Jaime Primero.» (El Balear, Palma, viernes 6 febrero 1852, pág. 4.)
Gabriel Hugelmann, «Mayorquines. A une inconnue.» (El Genio de la Libertad, Palma, 20 marzo 1852, pág. 4.)
Gabriel Hugelmann, «Mayorquines. L'Avenir.» (El Genio de la Libertad, Palma, 29 marzo 1852, pág. 4.)
«Super flumina Babylonis.– Mr. Hugelmann Gabriel, refugiado político en Mallorca, ha dirigido una poesía en su idioma a todos los poetas españoles; la inserta en su folletín el periódico barcelonés La Actualidad, en su número día 15 del corriente.» (La Gaceta Militar, Madrid, 20 abril 1852, pág. 4.)
«Tras las épocas de análisis llegan las épocas de síntesis. Napoleón era la síntesis viviente de todas las conquistas de la revolución; lo era muy a pesar suyo; cuanto más el hombre en su ciega debilidad cree poder trastornar los planes de la Providencia, tanto más sometido se halla a sus irresistibles decretos. Sobrado orgulloso se mostraba cuando creía recorrer la Europa solamente para fundar una dinastía; asaz injuria le hacían aquellos estúpidos cortesanos, llamándole el domador de las masas, cuando solo era su instrumento colosal; culpables en demasía fueron aquellos antiguos revolucionarios que no supieron continuar la obra confiada a sus manos, dudando del porvenir de la sociedad.» (Gabriel Hugelmann, “Consideraciones políticas 1”, El Genio de la Libertad, Palma, 6 abril 1852, pág. 2.)
Hugelmann relata en 1853 su trayectoria reciente
«Nacido el siete de julio de mil ochocientos veintinueve, aún no tenía veinte años cuando me llegaron estas líneas [la carta de Víctor Hugo fechada en París, 27 marzo 1849]; y ya hacía casi un año que me encontraba en medio del torbellino revolucionario del que surgió un nuevo futuro para Europa. Pocas vidas fueron más atormentadas en su infancia que la mía; y entonces, tan pronto como comenzaba mi juventud, se desataba una tormenta que me envolvía con sus relámpagos. Si alguna vez me convierto en un hombre lo suficientemente importante como para que la gente se preocupe por mi pasado, se preguntarán si fue realmente posible que me estuviera reservado lo que sorprenderá conocer.
Desde Belle-île, donde recibí las líneas de Hugo, fui arrastrado sucesivamente a Vannes, donde me esperaba un triunfo, a Port Louis, donde las murallas de una fortaleza me abrazaron con su círculo de piedras, a Tolón, donde llegué roto por una estancia de once días y once noches en un vagón-celda, con los brazos encadenados, las piernas con grilletes, sin descanso, sin un cuarto de hora de movimiento; de nuevo a Vannes, cruzando a pie toda Francia, a veces encadenado con un preso, recibido en las ciudades por la población entusiasta, por las madres que me presentaban a sus hijos para bendecirlos. De nuevo a Tolón, esta vez a la velocidad del rayo, por orden telegráfica del conde de Hautpoul, escoltado por más de veinte gendarmes; y a Argel por primera vez, encadenados en la bodega junto al parque de balas de cañón; de ahí a Bône, teniendo que pasar por una travesía similar: en Bône me reencontré con los quinientos desgraciados que había dejado en Belle-île; de nuevo Argel, después de haberme hecho pasar por los consejos de guerra. Allí terminaron mis andanzas encadenadas. Y fue en Argel donde tuve que romper la cadena que me había estado estrangulando durante tres años y medio.
Quienes lean atentamente mi epístola a Napoleón III sabrán lo ocurrido durante los últimos meses de mi estancia en la prisión celular de la capital de nuestra colonia africana; ¡sabrán cómo un obispo, un comisario general, un prefecto vinieron a escuchar de mis labios la profecía del 2 de diciembre, cuya llegada temían, porque no tenían fe en quien hoy es el emperador!
La primera canción de mi Poema inacabado, que esta colección contiene bajo el título de Liberación, explica cómo escapé de la prisión civil de Argel, una especie de jaula de piedra construida sobre una roca escarpada, en la que una noche logré atravesar las dobles paredes, mientras la luna arrojaba más luz que nunca y veinte centinelas cegados por Dios caminaban inundados por esa luz, gritándose unos a otros: –¡Sin novedad!– Un día tal vez sepamos el escarnio de esas palabras. ¿Quién sabe qué hará el Futuro conmigo?
Este Poema dirá que en el momento en que me disponía, por fin libre, a poner pie en el barco salvador, mi intención era ir a Londres, ¡la gran ciudad, según pensaba entonces! Pero la Providencia decidió otra cosa: el contrabandista que nos salvó, con pérfida intención, nos llevó a Palma, isla donde fue acunado Aníbal de niño, donde quizás prestó por vez primera aquel famoso juramento tan fatal para los romanos.
Probablemente me habría quedado en esa isla si monseñor el duque de Montpensier no me hubiera logrado un permiso para pasar a Barcelona, donde la Reina de España, dignándose dedicar una firma con su augusta mano al republicano proscrito, autorizó mi residencia de real orden, según la expresión española.
Los tres volúmenes de versos que voy a publicar son un monumento del agradecimiento que debo a S. M. Isabel II, y de la admiración poética que me conmovió al encontrarme en el suelo pisado por aquella otra Isabel, ¡la que cambió la faz el Mundo al confiar unas carabelas al semi-Dios genovés!
La admiración y el reconocimiento llevan a menudo alma y corazón más allá de los límites de la convicción íntima; hay momentos en los que nos gustaría no haber hecho un absoluto y tener existencia más larga para difundir y poder alabar el principio contrario al que defendimos y pasar algunos años en otro Mundo moral distinto al que nos formó. ¡Lo que acabo de decir explicará muchos pensamientos encerrados en mis versos, y que tal vez un día se volverán contra mí, en quienes no entienden ni el reconocimiento ni la admiración!
Sin embargo, quienes lean atentamente la poesía que, bajo el título de Síntesis, cierra el primer volumen del que estas líneas son prefacio, comprenderán, digo, que hay en lo más profundo de mi ser un pensamiento virgen que no viola ni la admiración ni el reconocimiento, ¡y que será lo suficientemente fuerte como para desencadenar a todas sus hermanas el día que así sea!
Profesando al mismo tiempo un amor agradecido a Su Majestad la Reina de España y un sentimiento igual a su augusto cuñado; doblo la rodilla sobre las losas de las antiguas catedrales donde Carlos V arrastraba su espada y donde Felipe II se postraba; para señalar al Emperador de Francia el papel que creo está llamado a desempeñar por la Providencia; no abdico ni por un momento al derecho de llamarme discípulo de Hugo e hijo moral de Lamennais; no renuncio al derecho de amar a Eugène Sue, por quien fui consolado, sostenido en mi calabozo; estoy libre de todas las cadenas; y ninguno de mis amores, ninguna de mis amistades prevalece contra el rayo divino que reposa inmaculado en mí en la forma pura de la convicción: como sentimiento sé que soy un hombre; ¡como Fe sé que soy un instrumento de Dios!
En este estado de ánimo me preparo para viajar por España. Mis sentimientos cristalizarán en estrofas; mi Fe investigadora en páginas de historia. Quienes lean estos tres volúmenes sólo tienen que preguntarme por mis sentimientos. ¡Más tarde llegará el momento de preguntar por mi Fe!
Una palabra más y termino. La gente sin duda se sorprenderá por la forma en que estoy difundiendo estas páginas, se preguntará cómo decidí ir puerta a puerta pidiendo el precio de mi trabajo para tener los medios para continuarlo. Acepto la responsabilidad de mi conducta y responderé a cualquier crítica al respecto con lo que sigue. La voz que me habló de niño en la escuela mutua, de joven en medio de revoluciones, de hombre entre desgracias en las cárceles, esta voz me gritó: ¡Adelante! ¡Y voy!»
[ Gabriel Hugelmann, “Prefacio del autor”, a Espagnoles…, premier volume: partie philosopique, Barcelona 1853, págs. 11-15. ]
Hugelmann mejora en 1855 el relato de su llegada a España en 1851
«Tres años hará muy pronto, que un pequeño buque de contrabandistas mallorquines, condujo desde África a la más importante de las Islas Baleares, a once franceses que se habían escapado durante la noche de la cárcel celularia de Argel, arrancando una reja, escalando un muro de veinte pies, y descolgándose por medio de cuerdas hechas con sus propias camisas, de una elevación de más de ochenta pies, sobre las peñas que rodeaban su prisión.
Un mes entero permanecieron ocultos en diferentes sitios y custodiados por la amistad, esperando una ocasión favorable para salir de aquella tierra en que tanto tenían que temer. La ocasión se presentó por fin, y después de vencer inmensos obstáculos lograron embarcarse en un débil esquife mallorquín, que tenía la misión de conducirlos a Gibraltar para pasar desde allí a Inglaterra; mas los contrabandistas, que habían sido generosamente pagados por los demócratas de Argel, concibieron el infame proyecto de entregarlos a la policía española, esperando así recibir una doble recompensa. Muchos días navegaron errantes a la vista de las costas de Mallorca espiando un momento oportuno para realizar sus planes; pero descubiertos por un buque de Estado, en el momento en que descargaban el contrabando, les dio caza, les alcanzó, y desde aquel momento los refugiados franceses, hallaron a la sombra hospitalaria del pabellón español, la protección que buscaban bajo el pabellón inglés.
El autor de esta Historia, era uno de aquellos desgraciados. Tres años había permanecido en el más estrecho cautiverio, perdiendo la libertad sin tener tiempo para conocer la vida. Preso cuando apenas veinte inviernos desojaban los árboles de su patria sobre su frente joven y ardiente, jamás abrigó en su corazón la menor simpatía por la Inglaterra; deseaba dirigirse a Londres con la sola esperanza de encontrar allí a Víctor Hugo, a Mazini y a Kossuth, hombres a quienes admiraba largo tiempo hacía. Pero creyente como poeta, fatalista con exceso, juzgó que la Providencia no había permitido en vano a los contrabandistas realizar en parte sus proyectos, y permaneció en Mallorca, paseándose por las noches a la orilla del mar, y perdiéndose durante el día entre los centenarios olivos que cubren la campiña con su venerable sombra. En esos paseos solitarios, concibió la primera idea de la obra que va al fin a ver la luz pública.»
Gabriel Hugelmann, “A mis Protectores”, Historia de Aragón…, Madrid 1855, págs. 15-16.
Hugelmann desvela en 1869 interesantes sucedidos de 1852
«Iba yo a casarme en 1852 en Barcelona, adonde me había dirigido después de evadirme de la prisión política de Argel. Todo estaba listo para la ceremonia que debía verificarse al día siguiente, cuando el gobernador de la ciudad me llamó cerca de él y me comunico que, a petición del gobierno francés, todos los proscritos debían ser internados, ya fuese a Mallorca, donde había estado antes, o ya al interior de la España. Vosotros podéis formaros idea de mi desesperación. El gobernador se conmovió y me dijo que existía en Madrid una mujer cuyo corazón compartiría ciertamente el dolor del mío, y cuya voluntad podía suspender la ejecución de la medida que me hería. Esta mujer era la Reina, la Reina que se encontraba entonces en el apogeo de su poder, y que debía sin embargo tener otra cosa que hacer que ocuparse de un proscrito oscuro y sin nombre. Diez versos míos, diez malos versos, estoy conforme, pero en los cuales, no obstante, ensayé trasmitir mi alma, le fueron dirigidos telegráficamente por el gobernador D. Ventura Díaz; y menos de diez horas después, recibía por la misma vía estas palabras que fueron trazadas sin conocimiento del consejo de ministros y que, por consecuencia, bastan para hacer apreciar la bondad de Isabel II: «Que siga residiendo en la ciudad; que se case; que sea feliz!» dijo la soberana. Y me casé. Vea allí el S. Vallejo todos los salarios que he recibido del pabellón de Rohan. Solamente que se me había pagado de antemano. Vos habéis podido renegar de la Reina que os ha hecho gentilhombre; yo no olvidaré jamás que fue ella quien me permitió llegar a ser padre de familia.»
Defensa de M. G. Hugelmann, acusado de difamación, traducida del francés por el General M. R. de Arellano, Imprenta de Walder, París 1869, págs. 21-23.
Es indudable que el joven Hugelman supo adaptarse bien a su nuevo entorno, de manera que a mediados de 1852 ya ha logrado establecerse en Barcelona, mediante curiosa intervención de Antonio de Orleans (“probablemente me habría quedado en esa isla si monseñor el duque de Montpensier no me hubiera logrado un permiso para pasar a Barcelona”), y se ha casado con la actriz Ramona Aranaz (ya se ha podido leer más arriba cómo también intervino Isabel II). Su amigo el gran Víctor Balaguer firma el 19 de mayo de 1852 una carta animándole a publicar sus poesías, carta que se incorpora, pocos días después, al anuncio de “suscripción nacional” del libro Españolas. Poesías dedicadas a la patria de Calderón y de Cervantes, donde el autor se presenta como “Díscípulo de Víctor Hugo”:
★ Españolas. Poesías dedicadas a la patria de Calderón y de Cervantes
Librería de Gelabert, Plaza de Cort.
Suscripción Nacional.
Españolas.
Poesías dedicadas a la patria de Calderón y de Cervantes
por Hugelman Gabriel
discípulo de Víctor Hugo
traducido al español por M. A. C.
Evadido milagrosamente de las prisiones políticas, en las que pasó muy cerca de cuatro años de su vida, el autor de este tomo de Poesías que cuenta apenas veinte y tres de edad, ha venido a implorar un asilo a la hermosa España, a esa tierra clásica de la hospitalidad. Discípulo de Víctor Hugo, quiere mostrar su agradecimiento a la tierra hospitalaria, continuando la obra emprendida por su maestro en sus Orientales, y elevando un monumento poético a la gloria de la antigua Iberia.
Las Españolas cantarán, no tan solo las mujeres, cuyo nombre llevan; la soberana augusta que antes que a todas saludan, sino las glorias de este país, sus monumentos, sus puntos de vista, sus ciudades, sus grandes hombres, y sobre todo los grandes principios religiosos y políticos que caracterizan a la hija predilecta de Carlos V.
El autor de estas Poesías espera que su pensamiento será comprendido y que todos los Españoles amantes de la gloria de su país le facilitarán los medios de terminar la obra. Quisiera que su posición y su fortuna le permitiesen escribir estas Poesías, con el solo objeto de presentarlas en homenaje a cada uno de los hijos de la tierra que le acoge; pero desgraciadamente no le es dable hacerlo. Les da su corazón y su pluma; para lo demás precisado se ve a pedir protección y ayuda.
Apela especialmente a todas aquellas almas poéticas de las que es la suya hermana; sabe que esas almas no han ensordecido cuando se ha tratado de secundar una obra de literatura y de patriotismo: y con su fuerte apoyo confía en que podrá la suya terminarse.
Las Españolas formarán un magnífico volumen de más de seiscientas páginas. Impresas con nuevos tipos y en papel excelente, aparecerán por semanas en entregas de diez y seis páginas. La obra completa no excederá de cuarenta entregas a dos reales cada una; los que suscriban a la obra completa recibirán con la última una lujosa portada.
Siendo la publicación de las Españolas una obra enteramente nacional, el autor quiere asociar a ella a todos los que le ayuden a llevarlo a buen término. En su consecuencia se publicarán en su última entrega los nombres de los suscritores, con el de los pueblos en que moran y el número de ejemplares porque se hubiesen suscrito.
Insertamos con gusto la siguiente carta, dirigida por Víctor Balaguer al autor de esta obra con motivo de su publicación.
Amigo mío:
Esta mañana he recibido tus poesías y las he leído en seguida.
He hecho más que leerlas, las he devorado.
El hombre que siente latir un corazón en su pecho, el hombre que una vez sola haya sentido nacer en su mente la centella de una idea elevada, hará como yo: al leer un verso tendrá necesidad de leer el otro, y al leer una poesía no podrá soltar el libro de la mano sin haberlas leído todas.
Gracias por tus poesías, amigo mío. Su lectura ha sido dulce a mi corazón como lo es a una frente ardorosa el soplo halagador y refrigerante de la brisa al caer de una tarde de verano.
Gracias por tus poesías, y gracias en nombre de todos mis hermanos errantes con la lira en la mano por las risueñas comarcas de nuestra bella España.
Un día, –¡pobre corazón entusiasta que sola anhelaba la felicidad de su patria!– un día el dolor batió sus alas y se poso sobre tí, doblándosete entonces la frente y las rodillas como el Atlas antiguo bajo el peso de su terrible carga.
Arrojaste una mirada en torno tuyo. Solo, poeta, desgraciado, perseguido por la fatalidad: ¿En qué país puedo refugiarme?, te dijiste, y como si un buen genio hubiese querido inspirarte, te pareció que la brisa al romperse melancólica y plañidera en los hierros de la reja de la cárcel murmuraba a tus oidos la palabra: España.
¡España! La nación de Cervantes y de Villamediana, la nación de Murillo y Calderón, es decir, la nación de la lealtad, de la caballería, del arte y de la poesía.
¡España! es decir, la nación de la antigua fe y de los antiguos hidalgos, la nación cuya imagen se ha presentado más de una vez como una amante querida a sonreír a tu maestro, el sublime cantor de las Orientales en medio de sus entusiastas delirios y de sus dorados sueños.
Desde entonces España fue el Eldorado que veíais en sueños, el Elflan seductor y misterioso que asomaba a lo lejos en tu porvenir, palacio encantado que parecía solo para tí haber brotado de la tierra, bajo un cielo puro, rodeado de campos amenos, ceñido por un cinturón de vergeles donde piaban alegres las aves que en los recónditos senos del follaje se entregaban voluptuosas a las retozonas alegrías del amor.
Ver España, la nación de tus sueños, fue ya en tí, una necesidad. Rompiste los hierros de la cárcel donde te sumiera la persecución política, te escapaste como se escapa de su jaula el ruiseñor que se muere sin aire, sin espacio, sin luz y sin cielo.
Y viniste a España.
Bien venido seas a este suelo de la clásica hidalguía, tú que nos llegas ceñida la frente con la brillante corona del poeta, atravesada el alma con la punzante espina de la proscripción.
Bien venido seas, sí. España es hospitalaria.
Demasiado lo sabes ya, tú que has apenas pisado nuestro suelo y has ya encontrado amigos que te han llamado hermano, y has ya arrancado a unos labios de rosa y un corazón de ángel esa palabra tan dulce que encierra toda una vida de amor y toda una eternidad de goces.
Poeta, amigo mío, Dios te ha traído aquí para que te amemos y para que cantes el azul de nuestro cielo y el cielo de nuestra historia.
¡Oh! tú no eres ingrato. Como el amante que cumple con su desposada, tú has querido hacer un regalo a esta nación que te ha acogido y que ya te cuenta entre sus hijos. Por esto le dedicas esa colección de bellas joyas, esas Españolas que ella misma te ha inspirado, y que acaso han nacido de la misma idea que dio vida a las Orientales de tu maestro Víctor Hugo, de ese hombre coloso cuya figura se dibuja como la primera en el vasto horizonte de la moderna literatura.
¡Oh! publícalas esas poesías, hijas del alma; publícalas sí; ellas probarán que, proscrito, has hallado una fuente donde aplicar tus labios; caminante has encontrado un vergel a cuya sombra reposar; poeta, has tropezado con una mujer en cuyos ojos beber la inspiración a raudales, en cuyo seno descansar una frente entusiasta y a cuyos pies arrastrarte en la embriaguez y en la agonía del amor.
Sí, bien venido seas a nuestra España, a nuestra noble ciudad de los condes sobre todo. Tú no eres de esos cuyo lirismo revolucionario nace solo al resplandor de las teas incendiarias, no, tú no eres de esos que se sumerjan, conspiradores, en la noche de los clubs, para brotar, poetas, del seno de la crápula y proclamarse profetas al estertóreo rugido de la revolución triunfante. No, tú no eres del número de los que con su programa de ortodoxia revolucionaria, quieren, delirantes utopistas enseñarnos a deletrear el apocalipsis que llevan en la mano, escrito en sus horas de vértigo y locura.
No, tú amas la libertad como la aman todos los corazones nobles, como aman todos los corazones grandes. Tú eres poeta porque perteneces a esa multitud de jóvenes entusiastas, de corazones ingenuos donde vive aún desconocido el David del porvenir.
¿Por qué, pues me preguntas, si publicarás tu libro, si publicarás esta colección de Españolas, ramillete de dulces y aromáticas flores que han recibido la lluvia de oro de tu pensamiento como esas otras flores de los campos la lluvia de rocío de los cielos?
¡Oh! tú puedes, tú debes, tú estás obligado a publicarlas.
Tu obra es la piedra que vienes a añadir a la base del monumento, es la simiente de plata que a tu vez siembras en un terreno desnudo ahora, pero que acabarán por fertilizar los libros de los poetas, de esos modernos apóstoles que predican la fe en una época de corrupción, que reciben con una carcajada al becerro de oro y que reclaman el anatema de los siglos contra los que, pisoteando la Escritura, se atreven al frente de una cristiandad inmóvil a ahogar con el oro la profecía de Dios.
No dejes, pues, de publicar tú libro. Jamás habrá para el arte suficientes templos en el mundo, así como no habrá nunca en la sociedad bastantes libros para una generación enferma.
Como esos buzos intrépidos que se sumergen en el fondo del agua para ir a recoger las perlas que nacen en las entrañas del Océano, tú has bajado al fondo de la sociedad para ir a arrancar los pensamientos que la fe de nuestros padres había sepultado en su seno.
Estos son los únicos pensamientos dignos de un poeta cristiano.
Publica tu obra cuanto antes. Los corazones heridos hallarán en ella un bálsamo, los poetas un consuelo.
Y no importa que se diga que las poesías no se leen. Poesías como las tuyas se leen siempre, porque son el lenguaje del corazón que solo el corazón escucha y solo el corazón comprende.
Poesías como las tuyas hallan eco, pues, en todos los que tienen un corazón como el de hermano que te escribe, y todos los españoles, créelo, tienen un corazón como el suyo.
Barcelona 19 de mayo de 1852
«Teatro de Barcelona.– Dícese que una de las primeras producciones dramáticas que se pondrán en escena en el teatro Principal, será un drama compuesto en francés por el señor Hugelmann, y traducido por un conocido literato de esta capital, titulado “La hija del rey don Jaime.” El joven escritor, refugiado actualmente en Вarcelona, ha querido, al parecer, que su primera obra dramática tenga por objeto el recordar una época gloriosa en la historia de la nación que hoy le alberga en su hospitalario suelo.» (La Nación, Madrid, jueves 19 agosto 1852, pág. 3.)
«Se me sometió a un consejo de guerra, y al salir de él se me ofreció en mi prisión el vice consulado de Smirna y la dispensa de edad necesaria para seguir la carrera diplomática con tal que retractase públicamente mi pasado. Rehusé. Estaba condenado a un año de prisión celular; cargado de cadenas, se me embarcó para Argel. Allí se me unieron nuevas víctimas, y de nuevo me expuse a morir por ellas. Iba al cabo a recobrar mi libertad, pues todas las semanas me lo prometían el obispo de Argel, el gobernador general de la Argelia y su familia, y el comisario general de policía, cuando uno de mis amigos concibió un medio de evasión que lo adopté desde luego.» (Gabriel Hugelmann, “Breve reseña de mis padecimientos”, La Actualidad. Periódico político. Libertad. Tolerancia. Progreso, Barcelona, 24 septiembre 1852, pág. 1.)
★ La hija del rey Don Jaime
«Teatro Principal.– Función extraordinaria.– Se pondrá en escena el drama (nuevo) en 3 actos y 5 cuadros de grande espectáculo, titulado: La hija del rey D. Jaime, dedicado con su correspondiente aceptación al Excmo. Sr. Capitán general D. Ramón de la Rocha, por su autor Hugelman, Gabriel, discípulo de Víctor Hugo, en reconocimiento a la hospitalidad recibida en esta provincia por el digno jefe militar que la manda.– Cuadros.– 1.º La Cautiva. 2.º El embajador. 3.º Los dos Jaimes. 4.º El Subterráneo. 5.º El Asalto. La escena es en Mallorca en el primer y tercer actos; en Barcelona el acto segundo.– Finalizando con el baile: Rondalla del sitio de Zaragoza. Entrada 3 rs. A las 7.» (El Áncora, Barcelona, lunes 22 noviembre 1852, pág. 16.)
Crónica artística
Teatros
Un joven poeta francés, lanzado de su patria a consecuencia de disturbios políticos, vino a buscar un refugio en nuestro hermoso suelo. Cataluña le recibió en su seno y respondió a todos sus llamamientos: el proscrito encontró en ella hogar, recursos, amigos, hasta una familia. El poeta encontró asimismo un cielo azul, campos de esmeralda, días hermosos y noches más hermosas aún. Su corazón lanzó un grito de supremo entusiasmo, y el alma del proscrito y del poeta se sublevó ante un mismo sentimiento, la gratitud al suelo clásico de la hospitalidad. Entonces buscó un medio de satisfacer el deseo que le arrastraba a dar a Cataluña una prueba palpable de que quería ver una madre en aquella que le había recibido como a un hijo; el proscrito pidió auxilio al poeta, el poeta pidió noticias a la historia, y la historia le puso delante mil páginas: cada página era una gloria y un catálogo de héroes. Entre tantas grandezas decidiose por la que más analogía guardaba con su vida privada, y fue a inspirarse del glorioso cuanto dramático episodio de la Conquista de Mallorca. Allí entre las innumerables figuras que se destacan coronadas de laurel en la historia de Aragón y Cataluña, vio sobresalir el colosal tipo de D. Jaime I, ceñida la triple corona de buen cristiano, buen rey y buen soldado. El episodio era bello y el poeta escribió sobre él La hija del rey D. Jaime. ¿Tenía, ni tiene su autor el derecho de pedir a su cabeza que realizara los votos de su corazón? ¿Eran equiparables los medios y el deseo? No.
El señor Hugelman es joven, poeta y francés, tres circunstancias que equivalen a decir que la historia de una patria que no es la suya, había de salir algo deteriorada de sus manos, y el drama por consiguiente algo distante de lo que debiera ser, mucho más, si se atiende a las exigencias que la calidad de históricas impone a esta clase de composiciones. El autor de La hija del rey D. Jaime es joven, lo cual disculpa en él la falta de conocimientos escénicos, que solo la práctica y el estudio de la escuela dominante en el país domicilio del escritor pueden conceder. Este drama no tiene corte alguno por donde pueda buscársele un patrón: no es de corte francés, todavía es menos de corte español, y de ningún modo puede buscársele hermano en la patria de Shakespeare, ni en la de Schiller, ni en la de Alfieri. La acción corre con languidez, es secundaria la que debiera ser principal, hay actos enteros innecesarios, y el interés está excitado poco más que en proporciones homeopáticas. Este drama es más apreciable por los bellos conceptos de que su lenguaje abunda que por su conjunto. Tiene otra circunstancia en su favor, y es el baño religioso de que está impregnado, y que si bien de mal efecto en la escena cuando se manosea hasta la saciedad, como veremos se ha hecho en La hija del rey D. Jaime, no obstante revela el buen fondo del autor y el recomendable espíritu que le anima. Quizás reduciendo las formas del drama, haciéndole de menos pretensiones, se hubiese podido sacar más partido. Nos mostramos tan francos y quizás duros, cabalmente porque nos unen con el señor Hugelman los lazos de la amistad: conocemos que este joven autor puede hacer algo más que hijas del rey D. Jaime, y para que así la haga le decimos que este drama no nos satisfizo, como tampoco al público.
El Sr. Hugelman es poeta, demasiado poeta tal vez para que pueda trazar el argumento de un drama histórico, sin que se resienta de ligereza y quizás de falta de verdad. Así es que invadiendo su imaginación el sagrado terreno de la historia, no ha estado del todo fiel en la descripción de los personajes y de la acción, y aun impensadamente ha hecho bien poco favor al monarca aragonés. A pesar de haber puesto varias veces en boca de Catalina y de Nuño Sanz que D. Jaime era joven, la edad de su hija se encarga de negarlo. Además, la figura del moro Alí descuella sobre la del rey, hasta en el mismo hecho de la conquista de Mallorca, en la cual D. Jaime hace un papel hasta cierto punto secundario. Los amores de Catalina y Alí sobre ser anti-históricos, son de mal electo: el Sr. Hugelman que tanto se ha esforzado en exaltar el orgullo nacional, debía conocer que este episodio, que pasa a ser acción principal, lejos de exaltarle benignamente le irrita. La muerte de Alí, traída algo por los cabellos, no es más que el modo de deshacerse de una figura que sobraba en el cuadro.
El Sr. Hugelman es francés, hemos dicho, y quizás a esto más que a todo deba el mal corte de su drama. El autor de La hija del rey don Jaime conoce a los españoles nada más que desde su permanencia en España, es decir, de muy poco tiempo a esta parte. Conoceríales antes de nombre, y si leyó los romances del Cid o la tragedia de Corneille, creyó que todos los españoles debían parecerse a Rodrigo Díaz. Es idea bastante común en el extranjero, salvas algunas excepciones, que corrió un tiempo para España en que el que no era fraile era soldado, y llegan a suponer que el lenguaje del país no admite más que tres temas, Dios, rey y dama. De modo es que creen de buen efecto un drama, cuando una tercera parte de él se lo pasan hablando de religión, otra tercera de batallas y lo restante de amores. Sobre esto desarróllese la acción que se quiera, y será bien recibida. Esta preocupación abrigó el Sr. Hugelman sin duda, y a ella debemos estos diálogos místicos impropios de la escena, esta profusión de patriotismo y este continuo requerir de amores, que el Sr. Hugelman habrá ya conocido no bastan a llenar una acción ni a satisfacer a un público.
En La hija del rey D. Jaime no sobra unidad de tiempo y falta la de lugar.
Un último consejo daremos a los autores que escriban el drama histórico. Hay personajes a quienes su propio mérito, la historia y los siglos se han encargado de revestir de la aureola que resplandece siempre en derredor de los héroes. La imaginación se complace en revestir a estos seres con proporciones colosales, el idealismo exige al poeta unas condiciones que este no puede cumplir, y los espectadores encuentran pálidos y menos grandes a estos héroes a cuyos hermanos colocaban los gentiles entre los semidioses. Creemos pues, que cuando el desarrollo de un carácter de esta fuerza no corre a cargo de una mano maestra, muy maestra, conviene más hacer de estos protagonistas personajes de ilusión. D. Jaime en el drama del Sr. Hugelman es una figura raquítica, y si no lo es, lo parece, porque cuantos están en el teatro le habían concebido y deseaban verle mucho más grande. Tal vez suprimiendo el tercer acto y guardando al rey únicamente para el último, hubiese podido mantenerse a la deseada altura.– Si todos estos defectos hemos señalado al drama del Sr. Hugelman, es porque deseáramos vérselos enmendados en cualquier otra composición que dé al teatro, la cual atendidas las excelentes disposiciones del autor, no dudamos ha de obtener mayor éxito que La hija del rey D. Jaime.
La ejecución de este drama, dejó bastante, mucho que desear. Verdad es que tampoco se presta mucho a grandes arranques artísticos. La Sra. Jiménez y el niño Carbajo son de exceptuar.– A.
Como Españolas se fue publicando por entregas de 16 páginas, y aunque el volumen resultante dice en portada “Barcelona 1852” (Imprenta de Narciso Ramírez, 640 páginas, relación de suscritores de 630 a 640), es obvio que su publicación no terminó hasta bien mediado 1853, pues las páginas 315 a 352 (hemorrágica sucesión de versos adulatorios, en francés, fechados “du 25 au 30 Decembre 1852”) se titulan “Napoleón III”, la nueva marca del presidente republicano Luis Napoleón al transformarse en emperador el día 2 de diciembre de 1852.
Como Espagnoles circulan también volúmenes de 640 páginas, que dicen en portada “Barcelona 1853” (Imprenta de Ignace Estivill, 640 páginas, relación de suscritores de 630 a 640): de hecho ambas “ediciones” son idénticas desde la página 175 en adelante (quiérese decir que desde la 175 a la 640 no es reimpresión, sino mismo papel y misma composición tipográfica). Lo que hubo de suceder en realidad es que, cuando ya se habían publicado once entregas, se preparó nueva edición de las mismas con notables cambios, de manera que, desde la página 176 todos los suscriptores ya recibieron la misma obra. En las primeras once entregas de Españolas la edición es bilingüe y los versos de Hugelmann se traducen al español, en portada se dice “por M. A. C. y G. A. L.”, pero de hecho van firmados por Máximo Antonio Comes, G. A. Larrosa, Antonio Ribot Fontseré (págs. 75, 139), M. Angelón (pág. 129) y Manuel Rimout (pág. 173). Las once entregas renovadas de Espagnoles ya solo ofrecen texto en francés, y las páginas que antes ocupaban las versiones españolas van suplidas por un “Prefacio del autor”, las cartas de Víctor Hugo y Lamennais arriba transcritas, y otras de Eugenio Sue y Víctor Balaguer. La portada de 1853 ya no dice que el autor es “discípulo de Víctor Hugo” pero añade un pretencioso: “Premier volume. Partie Philosophique”…
★ Verdadera cuestión de Oriente. Hora decisiva del Catolicismo
Librería de Gelabert, Plaza de Cort.
Verdadera cuestión de Oriente.
Hora decisiva del Catolicismo,
por Hugelman Gabriel.
Prospecto.
En el momento en que todos los hombres de superior talento ven despuntar en el horizonte oriental la terrible tempestad que amenaza desde un siglo a la civilización católica en el momento en que tanto los más graves pensadores como los hombres políticos de nota y los escritores más profundos, están de acuerdo entre sí en que es de temer que estalle luego un cataclismo social, hemos creído como de obligación nuestra dar la mayor publicidad a un libro que anunciamos hoy, el cual juzgamos interesante considerándolo como una profecía, y útil además como un aviso saludable.
Antes de que entrase su autor en la vasta y dilatada esfera que ofrece el mundo, ya sufrió durante el espacio de cuatro años las penalidades de la persecución y de los calabozos, figurando en primera línea, y no obstante de su edad, al través de las revoluciones excitadas en la Francia en los meses de febrero y junio, y que han sido verdaderamente la vanguardia de los acontecimientos que en la actualidad mantienen en expectación a la Europa.
Contempló desde mucho tiempo la formación del huracán que debe tardar poco en desplegarse; y su llegada la ha predicho, explicando a la vez las causas que la motivan, y las consecuencias a que al fin dará lugar. Por esta razón parece indudable que la obra de que tratamos lleva consigo un carácter peculiar, suficiente por sí solo para asegurar su éxito, y tanto más cuando en ella se atiende con solidez a cada una de las probabilidades posibles para descubrir lo venidero, haciendo curiosas e inapreciables revelaciones sobre lo pasado, y dando también consejos fecundos sobre la situación presente.
En su vista opinamos que las clases todas de la sociedad leerán con avidez sus páginas.
Los hombres políticos para elevarse con ellas a la altura que apetecen, y discurrir con acierto lo que sucederá mañana.
Los filósofos para estudiar y conocer, en lo posible, el origen de ese caos moral en que por desgracia nos miramos envueltos.
Los buenos católicos para aprovecharse de las lecciones que facilita la experiencia, marcando lo que han de hacer para que guarden intacta el arca santa de la Revelación divina.
Los partidarios del progreso para hallar asimismo lo que obliga a uno de los suyos a presentar a la Iglesia católica como el amparo y refugio de aquellos que aman sinceramente la libertad.
Por lo tanto contamos que cada familia pedirá de esta obra un ejemplar; porque aún siendo su interés puramente de circunstancias, abraza un extenso porvenir que podrá consultarse a menudo, y por un término indefinido aún para saber la suerte que la Humanidad tiene reservada en el camino trazado por Dios hacia el cual va subiendo de continuo.
Estas sencillas reflexiones nos inducen a comprender dicha publicación, con todo el lujo que su asunto reclama.
La obra contendrá además el estado exacto de los ejércitos de mar y tierra de que pueden hoy día disponer todas las potencias del universo, desde la más fuerte y poderosa, hasta la más oscura y recóndita del África central.
Bases de la suscrición.
Constará la obra de un hermoso volumen en cuarto, de más de 500 páginas, y se compondrá de unas 30 a 40 entregas de a 16 páginas al precio de 1 real.
Se suscribe en esta librería.
No parece que el proyecto Verdadera cuestión de Oriente. Hora decisiva del Catolicismo, se llegara a publicar, pero antes de marcharse de Barcelona dejo allí Gabriel Hugelman más reliquias impresas, como El Escudo de Barcelona. Drama en prosa y en cinco actos (Imprenta Hispana de V. Castaños, Barcelona 1853, 32 páginas), que va dedicado a don José Bertrán y Ros, Alcalde corregidor de Barcelona.
Por los días en los que llega Hugelmann a Madrid acababan de publicarse en la capital de España, Biblioteca del hombre libre, las once entregas de las Obras políticas de Lamennais (quien se había muerto el 27 de febrero de 1854, cuando se difundía la entrega quinta).
1854 «Un poeta francés. Hace algunos días que ha llegado a esta corte el joven y distinguido poeta francés Hugelmann Gabriel; después de haber recorrido diversas provincias de España, expresando en los acordes acentos de su bien templada lira las gratas inspiraciones que ha recibido en este suelo hospitalario. Como otros muchos hombres de verdadero genio, ha recibido al principiar su penosa carrera el bautismo de la persecución y de la desgracia. A la vista tenemos el primer tomo de sus bellas Poesías dedicadas a la patria de Calderón y de Cervantes, que acaban de ver la luz pública en Barcelona, precedidas de un prólogo de nuestro apreciable amigo don Víctor Balaguer, un prefacio del autor y cartas dirigidas al mismo por el difunto Lamennais, Eugenio Sue y Víctor Hugo. En el prefacio hace el joven poeta la narración de sus desgracias y manifiesta las causas que le obligaron a buscar un asilo en España, rotas las cadenas con que le habían aherrojado las vicisitudes políticas de su patria. “Nacido en 7 de julio de 1829 […] Carta de Mr. Lamennais […] 20 de abril de 1851. Carta de Mr. Eugenio Sue […] Annecy el viejo, Saboya 10 de marzo de 1853.” J. G. de A.» (El Coliseo, revista semanal de teatros, literatura y modas, Madrid, 6 de mayo de 1854, págs. 4-5.)
★ Gabriel Hugelmann, activo luchador “progresista” durante la Vicalvarada, por el Pueblo, la Libertad y la causa de la Humanidad
«Los proscriptos políticos franceses encargados de las barricadas de la calle de Carretas, nos han dirigido la comunicación siguiente que con el mayor gusto insertamos:
Francés.
Extransportés de juin 1848, proscrits politiques, maintenant en Espagne, nous avons reçu de la Junta la mission de commender la position de la rue de Carretas, place de l’Angel, jusqu’a la rue del Príncipe et la rue de la Cruz. Depuis, trois jours, nous sommes a nos barricades, organises comme soldats de la liberté et de la patrie. Nos hommes ont pourchassé les gardes civiles jusqu’a la rue San Geronime ou ils se sont emparé de leurs armes.– Fiers, comme des français devoues, á toutes les causes saintes du Peuple de consacrer notre vie et nos tras a l'insurrection, conbre les tirans, nous resterons au poste qui nous a ete designé, jusqu’a la complete victoire.– Que la France et l’Espagne apprennent par vous, redacteurs aimeés, et propagateurs des principes de progrés, que les anciennes victimes des pontons et des prisions d'Afrique, n’ont pas oublie’de manier une arme contre les ennemis, de toutes nations.
Louis Pujol, ex-transporté de juin 1848, proscrite politique français.– Hugelmann Gabriel ex-transporté de juin 1848, proscrit politique français.
Juillet 21.
Español.
Extransportados polícos de Junio de 1848, actualmente en España, hemos recibido de la junta la comisión de tomar el mando de la posición de la calle de Carretas, plazuela del Ángel hasta la calle del Príncipe y la de la Cruz. Hace tres días que nos hallamos en nuestras barricadas, organizados como soldados de la libertad y de la patria. Nuestros valientes han perseguido la guardia civil hasta la carrera de San Gerónimo, donde se apoderaron de sus armas. Orgullosos, como franceses consagrados a todas las causas santas de los pueblos en consagrar nuestra y nuestros brazos a la insurrección contra los tiranos, permaneceremos en el puesto que se nos ha confiado hasta que esté asegurada la victoria. Sepan la Francia y la España, estimados redactores que propagáis los principios del progreso, que las antiguas víctimas de los pontones y de las prisiones de África no han olvidado el uso del fusil contra los enemigos de todas las naciones.
Luis Pujol, ex-trasportado de junio de 1848, proscripto político francés.– Hugelmann Gabriel ex-trasportado de junio de 1848, proscripto político francés.
Julio 21.
(La Nación, Madrid, sábado 22 de julio de 1854, pág. 1.)
«Ayer a las dos de la tarde se verificó en la gran barricada de la plazuela del Ángel la ceremonia de la colocación de la bandera nacional; bandera que ha sido bordada al efecto por la conocida actriz doña Josefa Rizo.
Asistió a este acto una numerosa concurrencia. Los proscritos franceses señores Pujol, Hugelmann y Max Marchal, defensores y jefes de esta barricada pronunciaron con acento conmovido los discursos que copiamos a continuación y que fueron acogidos con estrepitosos aplausos.
Ciudadanos de Madrid:
¡He ahí la bandera de libertad, digno presente que os hace una mujer patriota y generosa! La noble divisa que su mano ha bordado es lo que el pueblo español debe escoger para la defensa legítima de sus derechos, combatientes de las barricadas erigidas en esta capital contra una soberanía perjura y un ministerio de traiciones. ¡Nobles hijos de Riego! Sed unidos, sed hermanos: vosotros tenéis el hermoso timbre de la bizarría. Los proscriptos franceses, que como vosotros, han sido escogidos por vosotros mismos para jefes de combates serán dignos de mandaros. Ellos están dispuestos a mezclar su sangre a la vuestra, si no se hace justicia a la Nación y al pueblo; si no se rompen los hierros de la tiranía, si no se restituye, en fin, la gran Constitución del 37, que debe garantir la felicidad de vuestra heroica y bella patria.
¡Juremos, pues, defender esta bandera y morir antes que entregarla a nuestros enemigos!
Ciudadanos:
En la dulce esperanza de que todas las banderas no formen más que una, la del Progreso universal, glorioso es para un hombre de cualquier país que sea, de colocarse bajo aquellas cuyos pliegues al viento arrojan por do quiera el nombre augusto de la Libertad. En este momento la bandera española es entre todas las de las naciones la que presenta esa palabra con más gloria, y he aquí en qué se funda nuestro orgullo al servir bajo sus colores, la causa de la humanidad. ¡Ciudadanos! ¡ante esta causa los hombres dejan de ser extranjeros para ser hermanos hasta la tumba! ¡Yo no miro en torno de mi franceses y españoles, no veo más que hijos del pueblo luchando por su libertad! Satisfechos estaremos si nuestros débiles esfuerzos unidos a vuestras heroicas hazañas pueden ayudar a la España hospitalaria para que entre en la vía del porvenir. ¡Vivan los derechos sacrosantos e indestructibles del pueblo! ¡Viva también la libertad del mundo!
Tributamos con el mayor gusto un homenaje de admiración a la bizarría de los señores Pujol, Max Marchal y Hugelmann. Ellos tienen una parte no pequeña en la gloria de las jornadas de los días 17, 18 y 19, y nosotros nos complacemos en manifestarlo en nuestras columnas para que lo sepan la España y la Francia.
Dicen bien los proscriptos franceses: “ante la causa de la libertad no hay extranjeros: todos son hermanos.” Y nosotros añadimos que consideramos desde hoy como conciudadanos nuestros a los que han peleado tan denodadamente por la libertad de nuestra patria.»
El lunes 28 de agosto de 1854, a las ocho de la mañana y escoltada por el escuadrón del regimiento de Farnesio, salía doña María Cristina de Borbón desde Madrid con dirección a Portugal, acompañada de su familia, en virtud de la expulsión dispuesta por el gobierno el día anterior mediante circular del Ministerio de la Gobernación. Un mes más tarde El Voto Nacional publica esta curiosa nota, que permite sospechar que pasaron cosas en las que estuvo implicado Hugelmann:
«Tenemos en nuestro poder, desde el domingo, una carta de Mr. Hugelmann Gabriel, que contiene tales pormenores sobre su situación después de los acontecimientos del 28 de agosto, y hace tales acusaciones a varias personas de las que ocupan puestos importantes de la administración actual, que preferimos guardar un profundo silencio, hasta tanto que los hechos que en esta comunicación se asientan, lleguen a depurarse debidamente. Aunque la carta del señor Hugelmann está escrita con ese fuego y ese entusiasmo que presta a todas las causas el convencimiento de tener de su parte la razón, necesitamos oír de boca de quien pueda y deba dar las necesarias explicaciones. Entretanto no nos queda otro arbitrio que deplorar, que quien ha contribuido tan generosamente con peligro de su vida al triunfo de la revolución de julio, en los campos de Vicálvaro y en las calles de Madrid; que quien ha oído de boca del general Ros de Olano en señal de gratitud estas bellas palabras ¡gracias por mi patria! se vea en la triste situación que revela el contenido de su carta.» (El Voto Nacional, diario político, año I, número 14, Madrid martes 26 de septiembre de 1854, pág. 1.)
La Biblioteca Nacional de España conserva una “Carta de Gabriel Hugelmann al Duque de Zaragoza, mayordomo mayor del Rey, pidiendo audiencia con S.M., 10 noviembre 1854.” (MSS/12943/55).
1855 «Drama.– Entre las producciones que se preparan en el teatro del Príncipe, hay un drama en cuatro actos y en prosa, titulado “El hijo del ciego” y original de los señores Huguelmam Gabriel (proscrito francés) y don Juan Belza. Desempeñarán papeles importantes Teodora Lamadrid, Arjona y la niña Rafaela Tirado.» (La Iberia, Madrid 6 febrero 1855, pág. 4.)
«Nous savons peu de choses sur Hugelmann entre 1852 et 1854. Un article du Daily News du 23 septembre 1856 le dénoncera une nouvelle fois comme un agent de la police française. En 1854, en tout cas, cela ne paraît pas vraisemblable. Cet ambitieux, prêt à tout pour réussir, est trop compromis pour espérer en 1854 la gloire et la fortune autrement qu'en jouant la carte de l'opposition politique (3. La lecture du Journal de Madrid entre juin 1855 et octobre 1856 montre de toute évidence une évolution: les louanges adressées à l'Empereur ne prennent un tour de propagande systématique qu'après le premier voyage à Paris d'Hugelmann, en mars 1856.)» (Témime 1971:616)
En marzo de 1855 pone en marcha y dirige en Madrid un periódico en francés, el Journal de Madrid. En septiembre llama la atención que el Journal de Madrid reparta “a una hora avanzada de la noche” un suplemento firmado por su director Hugelmann, desautorizando un fragmento de la revista de prensa recopilada ese día por su periódico, suplemento de pocas líneas donde reafirma que: “El catolicismo, lejos de ser a sus ojos el enemigo del género humano, ha sido desde su origen su instrumento más sagrado.”
«1184. Journal de Madrid, politiqie, industriel, commerciel et litteraire. Madrid, imprenta de J. Peña, 1855-56. Debió principiar en Marzo de 1855. El número IV, año I, del 20 de dicho mes y año, se publicó en la imprenta de J. Peña, con cuatro páginas de 402x277 mm.– Cesó el 31 de Octubre de 1856, según La España del 2 de Noviembre de dicho año. Fue director de esta publicación Mr. Hugelmann, y después el coronel Perrotte. Formaron parte de su redacción los señores Arrou y Boyer.» (Eugenio Hartzenbush, Apuntes para un catálogo de periódicos madrileños desde el año 1661 al 1870, Madrid 1894, pág. 161.)
«El Journal de Madrid ha repartido anoche un suplemento, donde su director repudia la parte de la revista de la prensa que ha aparecido en su número de ayer relativo a la Soberanía Nacional. M. Hugelmann declara que lejos de ser a sus ojos el catolicismo enemigo del progreso humano, es desde su origen su instrumento más sagrado.» (La España, Madrid, 13 septiembre 1855, pág. 4.)
«El Journal de Madrid ha repartido a una hora avanzada de la noche, el suplemento siguiente: “La dirección de El Journal de Madrid declina que la parte de la revista de la prensa, relativa a La Soberanía Nacional es extraña a su espíritu. El catolicismo, lejos de ser a sus ojos el enemigo del género humano, ha sido desde su origen su instrumento más sagrado. Sensible es que el director de El Journal tenga que combatir así las doctrinas de que, a pesar suyo, ha sido eco su diario; pero está decidido a poner término a ello, y desea que esta hoja volante sea, aun a los ojos de la misma Estrella, una prueba elocuente de su buena fe.– Hugelmann Gabriel“.» (El Parlamento, Madrid, 13 septiembre 1855, pág. 3.)
Para el otoño de 1855, ya encarrilado el Journal de Madrid, anuncia Hugelmann otra obra por entregas, más ambiciosa que las anteriores (y que quizá llevase un año preparando, si diésemos por cierta la fecha que figura en la dedicatoria a Isabel II, “24 de agosto de 1854”, es decir, cuatro días antes de la expulsión de María Cristina), obra prevista nada menos que en 200 entregas de 16 páginas que habían de formar cinco volúmenes: Historia de Aragón, Cataluña, Valencia e Islas Baleares, “bajo los auspicios de protectores pertenecientes a la nobleza, a la literatura, al comercio y a la industria de todas las provincias de España”.
Pero parece que solo llegaron a publicarse 304 páginas (más ocho hojas de láminas) de las 3.200 previstas, suficientes, de cualquier modo, para calibrar un proyecto hemorrágico y desajustado, donde Hugelmann, contando sin duda con algún negro que le ayudase a compilar y redactar en español, va acumulando textos de procedencias diversas (quizá nos entretengamos algún día en tratar de localizar sus fuentes principales), poco más ofreció que grandilocuentes preliminares. Tras las dedicatorias: “A S. M. doña Isabel II, reina de España” [24 agosto 1854] y “A mis Protectores”, decide Hugelmann gastar nada menos que setenta páginas de letra menuda a tratar “De la misión actual del historiador”, previas a otras veinte páginas de “Introducción”, que dedica directamente a la Real Academia de la Historia de Madrid. Aunque este proyecto quedó inconcluso nos han quedado las partes doctrinalmente más interesantes, los preliminares, reliquias suficientes para poder atisbar la ensalada ideológico filosófica que iluminaba a Hugelmann y por contagio a su público y su entorno.
«Librería de Gelabert. Plaza de Cort.– Historia de Aragón, Cataluña, Valencia e Islas Baleares, dedicada a S. M. Doña Isabel II, Reina de España, y publicada bajo los auspicios de protectores pertenecientes a la nobleza, a la literatura, al comercio y a la industria de todas las provincias de España, por Gabriel Hugelmann. Condiciones de la suscrición. La Historia de Aragón, Cataluña, Valencia e Islas Baleares, formará cinco volúmenes iguales en tamaño, impresión y papel al del prospecto. Se publicará en 200 entregas de a 16 páginas cada una. Cada entrega irá acompañada de un grabado sobre madera, y con cada cuatro entregas se repartirá un magnifico grabado sobre acero representando los hechos más notables de dicha Historia. Su precio será el de dos reales. Deseando hacer extensivas al mayor número de personas posible las ventajas de que disfrutan los señores protectores de esta importante obra, ha resuelto el autor dar derecho a un ejemplar de ella a todos los que antes de publicarse la entrega 10 adelanten la cantidad de 10 duros, sea directamente, sea por una libranza sobre correos. Después de publicadas las 10 primeras entregas, nadie tendrá derecho a disfrutar de esta ventaja. Encargados especiales recorrerán además las provincias competentemente autorizados para recoger suscripciones. Nota. Los protectores de provincias añadirán 2 duros al precio del título si quieren recibir la obra franca de porte.» (El Genio de la Libertad, Palma, lunes 17 septiembre 1855, pág. 4.)
Tiene el mayor interés, para situar el papel que jugaba entonces Hugelmann por Madrid, la fiesta internacional, en forma de baile por suscripción, celebrada en el Teatro de Oriente la noche del miércoles 10 de octubre de 1855. Al saber que se preparaba esa fiesta supusieron algunos que sería para celebrar el cumpleaños de la Reina, pero pronto se anuncia que se trata explícitamente de “celebrar la toma de Sebastopol por los ejercitos aliados, destinando su producto por mitad a los heridos de Crimea y a las víctimas del cólera en España”. Un mes antes, el 9 de septiembre de 1855, tras casi un año de sitio, habían tomado los aliados el puerto y la ciudad de Sebastopol: el Imperio Británico, el segundo Imperio Francés y el Sublime Estado Otomano frenaban así el expansionismo del Imperio Ruso y su socio el Reino de Grecia, derrotados en la Guerra de Crimea y sometidos, como vencidos, a lo dispuesto por el Tratado de París de 1856.
Gabriel Hugelman fue el secretario de la comisión organizadora del madrileño baile conmemorativo de la toma de Sebastopol (en su calidad de director del Journal de Madrid), comisión presidida por Juan Prim, conde de Reus, de la que era vicepresidente Narciso de la Escosura, y donde el barón de Asda ejercía de maestro de ceremonias (→ el Barón de Asda, Hugelmann y Riánsares en mayo de 1857). Vocales de la comisión fueron el director de La Nación (Daniel Carballo), el de La Época (Ignacio J. Escobar) y el de El Parlamento (Manuel García Barzanallana), el “negociante inglés” [del sector] William Armstrong (Alcalá 36), “le chevalier d'Assas” y el joven escritor Ibo Alfaro (1828). Dos banqueros en la comisión: los señores hijos de Louis Guilhou y los señores de Enrique O'Shea y compañía. Y encargados de recibir las suscripciones al baile los regentes de negocios acordes al público previsto: Madame Camille (modista de la Reina), Dubost (guantero), M. Francois (Bazar del Príncipe), Lhardy (fonda) y Pérez (sastre). Casi todos los periódicos, hasta la Gaceta, difundieron la convocatoria.
«Fiesta internacional.– La comisión para dirigir el baile del teatro de Oriente, está definitivamente constituida, y se compone de las personas siguientes: Señor don Juan Prim, conde de Reus, presidente; señor don Narciso de la Escosura, vicepresidente; monsieur el barón d'Asda, ordenador de la función; señor director de La Nación; señor director de La Época; señor director de El Parlamento; Mr. Williams Armstrong, comerciante; Mr. el caballero d'Assas, literato; señor Alfaro, literato; Mr. Louis Guilhou, banquero, Cajero general. Mr. Hugelmann, secretario. Los trabajos de esta comisión comenzarán en breve, y se promete que el baile podrá celebrarse el 10 del próximo octubre, aniversario del nacimiento de S. M. la Reina.» (El Clamor Público, periódico del Partido Liberal, Madrid, viernes 21 septiembre 1855, pág. 3.)
→ Como director del Journal de Madrid firma la Exposición a S. M. la Reina de los directores de periódicos políticos ante una violación de la ley prevista para juzgar los delitos de imprenta (22 septiembre 1855)
«Toma de Sebastopol.– Baile por suscrición para celebrar, el día 10 de Octubre próximo, la toma de Sebastopol por los ejércitos aliados, destinando su producto por mitad a los heridos de Crimea y a las víctimas del cólera en España. Señores de la comisión. Presidente. El Excmo. Sr. D. Juan Prim, conde de Reus. Vice-presidente. El Excmo. e Ilmo. Sr. D. Narciso de la Escosura. Maestro de ceremonias. El Sr. barón de Asda. Vocales. Señor director de La Nación. Señor director de La Época. Señor director de El Parlamento. M. Williams Amstrongs, negociante inglés. M. le chevalier d'Assas, literato. M. Ibo Alfaro, literato. Cajero general. M. Louis Guilhou. Secretario. M. Gabriel Hugelmman, director del Journal de Madrid. Banqueros. Los señores hijos de Guilhou joven.– Espoz y Mina, 5, principal. Los señores O'shea y compañía.– Fuencarral, 57. personas encargadas de recibir suscriciones. Madama Camille, modista de S. M. la Reina.– Vergara, 4, principal. M. Dubost, guantero.– Carretas, 41. M. Francois, Bazar del Príncipe.– Calle del Príncipe. M. Lhardy.– Carrera de San Gerónimo. M. Pérez, sastre.– Calle de la Montera, esquina al pasaje. Y en todas las redacciones de periódicos que insertan este anuncio. Los billetes se darán cambiándolos con los recibos entregados en casa de las personas encargadas de la suscrición. Ésta quedará cerrada el día 8 de Octubre. Al tomar cada uno de estos recibos, el suscritor debe indicar cuantos billetes de señora y de caballero necesita, dando por cada billete al menos la cantidad de 20 reales. Se avisará con la debida anticipación el sitio en que han de distribuirse los billetes. La lista de todos los suscritores será enviada a Crimea, y publicada en las columnas de los periódicos. El precio de los palcos se fijará más tarde. El presidente, Juan Prim, conde de Reus.– El vicepresidente, Narciso de la Escosura.– El secretario, Gabriel Hugelmann.» (El Clamor Público, periódico del Partido Liberal, Madrid, martes 25 septiembre 1855, pág. 3.)
1856 «Suscrición a favor de los franceses inundados. Tercera y última lista. Recaudado en la cancillería de la embajada de Francia. M. M. A. Briestroff La Rochebune, 20; Mdme. Celestine Petibon, 10; Jacques Lagaillarde, 10; Gabriel Hugelmann, 40; J. B. D., 5,25.– Total 85,25.» (La España, Madrid, 29 julio 1856, pág. 4.)
El “bienio progresista” (rótulo que la prensa ya utiliza en septiembre de 1856), que se da por iniciado en julio de 1854 tras la vicalvarada y los sucesos a los que no fue ajeno Hugelmann, se cierra el 14 de julio de 1856, cuando la reina acepta la dimisión del ministro de la Gobernación, Patricio de la Escosura, y del propio Baldomero Espartero, presidente del Consejo de Ministros durante el bienio, y nombra a Leopoldo O'Donnell como presidente del Consejo de Ministros. La nueva situación amerita que Hugelmann viaje a París, donde en menos de un mes deja dispuesto y publicado un informe sobre los últimos acontecimientos políticos por los que atraviesa España:
★ Gabriel Hugelmann informa en París sobre España y sus últimos acontecimientos (agosto 1856)
Firmado en París con fecha 11 de agosto de 1856 (página 217), publica Gabriel Hugelmann ese verano, como Directeur du Journal de Madrid, un libro en francés que titula L'Espagne et ses derniers événements (Ledoyen, Éditeur, Palais-Royal, Galerie D'Orléans, 32, París 1856, 217 páginas), con este sumario (págs. 3-4):
Objet de cette Brochure.– Cause décisive des derniers événements.– La reine Isabelle, son portrait, son caractère, ses intentions.– Le duc de la Victoire.– Son étrange carrière, son ingratitude envers tous, ses emprunts à Henri IV.– Le maréchal O’Donnell, sa famille, ses antécédents, sa marche politique.– Histoire de la révolution espagnole, la junte de Cadix abusée par ses prétendus alliés.– Sagesse du roi Ferdinand.– Les idées napoléoniennes sauvent la Péninsule comme elles ont sauvé la France.– Effets déplorables de l’application du système représentatif en Espagne.– Canalisation de l’Ebre.– Les journaux espagnols reconnaissent la nécessité d’une intervention.– Armée recrutée contre la civilisation, dangers courus par cette dernière.– Dispositions réelles des Espagnols à notre égard.– Manœuvres tentées à l’étranger par une influence bien connue; le Times et l'Indépendance belge au service de cette influence.– Services rendus par le maréchal Narvaez.– Rapide résumé des événements de 1854 à 1856.– Complot de la Tertulia.– M. Escosura et Valladolid.– La reine accepte la démission du duc de la Victoire.– Le parlementarisme se couvre de ridicule.– M. Madoz.– M. Tabuerniga.– Le général Infante.– Lutte armée.– Récit du combat.– Clémence du gouvernement.– Influence française.– M. le marquis Turgot.– La Jacquerie dans les provinces.– Récit des combats de Barcelone, de Reus, de Grenade, &c.– Politique du maréchal O’Donnell.– Ses intentions.– Éventualités d’avenir.– Mariage de la princesse des Asturies.– Sociétés de crédit en Espagne, leur avenir, leur rôle désirable, leur marche jusqu’à ce jour, leur responsabilité vis-à-vis de la France, de l’Espagne et de leurs actionnaires.– Le maréchal Narvaez à Saint-Pétersbourg.– La reine Christine et les anciens ministres proscrits.– Cuba, Mexico, les Républiques de l’Amérique du Sud.– Biographies et portraits de tous les hommes de la situation.– Ríos Rosas, Concha, Pastor Díaz, Serrano, Ros de Olano, Prim, Dulce, Bayarri, Cantero, Collado, &c.– Crédit et finances.– Dette différée de 1831.– Certificats de coupons.– Conclusion.
Se trata de un informe ejecutivo completo, sin voluntad de equidistancia o imparcialidad, donde toma partido sobre asuntos y personas españolas desde la parte, obviamente, de los intereses que su nematología reserva a la Francia imperial. Así presenta la “gran alianza latina” (págs. 79-81):
Ce pays, qui est allé nous découvrir l’Amérique, qui nous a ouvert le chemin de ce continent et a vécu longtemps de ses richesses, a négligé tout bonnement, pour cette dernière raison, de se découvrir lui-même et a laissé dormir sur son sein et dans ses entrailles plus de richesses que l’Amérique n’en a offert relativement à l’Europe.– L’Espagne, c’est à la fois le paradis terrestre où tous les Occidentaux voudront aller jouir du printemps lorsqu’elle sera sillonnée de chemins de fer, le grenier d’abondance de toutes les nations réunies par Charlemagne en un même empire, la Californie métallurgique devant nous affranchir d’un monopole onéreux qui voudrait bien, pour cette raison, voir la Révolution désoler la Péninsule; c’est tout bonnement la terre de promission de nos descendants.
Il ne s’agit donc pas pour nos capitalistes d’offrir leur appui au gouvernement espagnol par simple mesure de précaution anti-révolutionnaire; il s’agit pour eux d’aller aider un peuple dans l’œuvre de sa régénération et d’en partager avec lui les incalculables bénéfices; il s’agit d’aller établir là-bas un débouché à ce trop plein d’activité qui menace nos bourses et nos places industrielles d’une pléthore funeste; il s’agit d’aller gagner dix au lieu de cinq, mille au lieu de cent, des millions au lieu de mille.
Maîtresse de ce champ de bataille industriel que ses ennemis voulaient transformer en champ de bataille révolutionnaire, la civilisation occidentale ne peut plus être vaincue; elle domine les mers; elle se suffit à elle-même; elle est un contre-poids décisif aux orgueilleuses exigences de l’Amérique, qu’elle tient en échec par Cuba, par le Mexique, par les États du Sud, qui reviendront implorer le protectorat de leur mère-patrie, quand elle sera redevenue l’Espagne!
Si toutes ces considérations n’étaient pas de nature à exciter au plus haut point l’attention de l’Occident, il mériterait vraiment le sort qui l’attend s’il ne se prête pas aux magnifiques destinées que lui ménagent les idées napoléoniennes partout où elles germent dans le sol; il mériterait d’être écrasé entre la tyrannie qui le menace de l’Orient et la Révolution qui médite sa ruine à quelques pas de son propre sein.– Mais il n’en sera pas ainsi: l’Espagne, grâce à l’appui moral et matériel des puissances occidentales, reprendra sa place au soleil et jouera un premier rôle dans cette grande alliance latine à laquelle appartient l’avenir politique, comme l’avenir religieux appartient au catholicisme, son phare.– La victoire du maréchal O’Donnell aura des conséquences immenses qu’il m’est impossible d’examiner dans les limites de celte brochure.
Este país, que fue a descubrirnos América, que nos abrió el camino a este continente y vivió durante mucho tiempo de sus riquezas, simplemente se olvidó, por esta última razón, de descubrirse a sí mismo y dejó dormir en su seno y en sus entrañas más riqueza de la que América ha ofrecido en relación a Europa.– España es al mismo tiempo el paraíso terrenal donde todos los occidentales querrán ir a disfrutar de la primavera cuando esté atravesada por los ferrocarriles, el granero de la abundancia de todas las naciones reunidas por Carlomagno bajo un mismo imperio, la California metalúrgica de la que liberarnos de un costoso monopolio que quisiera, por esta razón, ver la Península desolada por la Revolución; es simplemente la tierra prometida para nuestros descendientes.
No se trata de que nuestros capitalistas ofrezcan su apoyo al gobierno español como simple medida de precaución antirrevolucionaria; deben tratar de ayudar a un pueblo en la obra de su regeneración y compartir con él los beneficios incalculables; se trata de encontrar allí una salida a este exceso de actividad que amenaza con una plétora desastrosa a nuestras bolsas y a nuestros centros industriales; se trata de ganar diez en vez de cinco, mil en vez de cien, millones en vez de miles.
Dueña de este campo de batalla industrial que sus enemigos querían transformar en campo de batalla revolucionario, la civilización occidental ya no puede ser derrotada; pues domina los mares; es suficiente en sí misma; es un contrapeso decisivo a las orgullosas exigencias de América, que se mantiene en jaque por Cuba, por México, por los Estados del Sur, que volverán a implorar el protectorado de su madre-patria, ¡cuando ésta vuelva a ser la España!
Si todas estas consideraciones no pudieran despertar la atención más atenta de Occidente, merecería realmente la suerte que le espera si no se entrega a los magníficos destinos que las ideas napoleónicas deparan allí donde germinan en la tierra; merecería ser aplastado entre la tiranía que le amenaza por Oriente y la Revolución que medita su ruina a pocos pasos de su propio seno.– Pero no sucederá así: España, gracias al apoyo moral y material de las potencias occidentales, retomará su lugar bajo el sol y desempeñará un papel protagonista en esta gran alianza latina a la que pertenece el futuro político, como el futuro religioso pertenece al catolicismo, su faro.– La victoria del mariscal O'Donnell tendrá inmensas consecuencias que me resulta imposible examinar dentro de los límites de este opúsculo.
Ignoramos si este opúsculo determinó que Gabriel Hugelman fuera reconocido en septiembre con la gran cruz de Isabel la Católica:
«Según vemos en el Journal de Madrid, su director, Mr. Hugelmann, ha sido agraciado con la gran cruz de Isabel la Católica.» (El Parlamento, Madrid, 4 septiembre 1856, pág. 3.)
«¿Pues qué ha hecho? Según vemos en el Journal de Madrid, su director, Mr. Hugelmann, ha sido agraciado con la gran cruz de Isabel la Católica.» (La Iberia, Madrid, 6 septiembre 1856, pág. 4.)
El informe de Hugelmann fechado el 11 de agosto ensalza hasta la adulación al general Leopoldo O'Donnell, presidente del Consejo de Ministros. En la caída de Espartero y el triunfo de O'Donnell no dejaron de intervenir cuanto pudieron, aparte las banderías internas, los agentes británicos y franceses que operaban en Madrid. Hugelmann fue imprudente pues no contempló que la presidencia de O'Donnell pudiera ser tan breve, solo noventa días. Ya a mediados de septiembre una crisis ministerial por la cuestión de la desamortización se resuelve con la dimisión de Cantero y el nombramiento de Salaberría como ministro de Hacienda…
En octubre se precipitan los acontecimientos, también para Hugelmann: el martes 9 asegura La Época que la propiedad del Journal de Madrid ha cambido de dueño y que Hugelmann se vuelve a París, “donde se propone dar a luz la segunda parte de la ruidosa obra que ha publicado sobre los últimos acontecimientos de España”; el miércoles 10 La España asegura que Hugelmann habría dedicado en París un ejemplar de su informe al general Narváez con “muchas lisonjas, no pocos ofrecimientos de servicios, y otras cosas que tenían trazas de importantes datos políticos”, pero que, como Narváez no habría aceptado las insinuaciones de Hugelman, “en cuanto volvió a Madrid Mr. Hugelmann, aparecieron en las columnas del Journal de Madrid artículos furibundos contra el señor duque de Valencia”; al día siguiente Hugelmann se hace la víctima en su diario en francés, y los periódicos repiten su amenaza: “¡Mr. Hugelmann no teme a los fantasmas!”…
El viernes 12 de octubre de 1856 la Gaceta publica la aceptación por la Reina de la renuncia de O'Donnell y el nombramiento del duque de Valencia, Ramón María Narváez, como presidente del Consejo de Ministros de España: solo diez días después Hugelman se vuelve a París y, como sentencia Fernando Corradi a principios de noviembre: “Para Espartero el olvido: para O'Donnell la expiación”.
«La propiedad del Journal de Madrid, periódico francés que se publica en esta corte, ha mudado de dueño. Su antiguo director y propietario, Mr. Hugelmann, sale inmediatamente para París, donde se propone dar a luz la segunda parte de la ruidosa obra que ha publicado sobre los últimos acontecimientos de España.» (La Época, Madrid, martes 9 octubre 1856, pág. 4.)
«Asegura uno de nuestros colegas que el Journal de Madrid ha mudado de dueño, y que su antiguo director y propietario Mr. Hugelmann, sale inmediatamente para París, “donde se propone dar a luz la segunda parte de la ruidosa obra que ha publicado sobre los últimos acontecimientos de España.” No hemos tenido el gusto de ver la primera parte de la obra de Mr. Hugelmann, e ignoramos por consiguiente, si le cuadra bien la calificación de ruidosa, aunque se nos figura que las producciones de este autor no han de ser para meter ruido. Lo único que sabemos acerca del tal libro, es que encontrándose Mr. Hugelmann en París, por el mes de agosto último, se tomó la libertad de ofrecer un ejemplar de él al señor duque de Valencia. En la portada había puesto el autor una inscripción o dedicatoria muy respetuosa, y además acompañó la entrega del libro de muchas lisonjas, no pocos ofrecimientos de servicios, y otras cosas que tenían trazas de importantes datos políticos. Del resultado de esta conversación no tenemos noticia; pero puede fácilmente conjeturarse el que sería, con solo saber que en cuanto volvió a Madrid Mr. Hugelmann, aparecieron en las columnas del Journal de Madrid artículos furibundos contra el señor duque de Valencia. Sin duda debió Mr. Hugelmann salir convencido de su entrevista de que el general Narváez no era lo que el oficioso visitador se había figurado, y ante tan repentino convencimiento no nos toca más que enmudecer, respetándolo como se merece.» (La España, Madrid, miércoles 10 octubre 1856, pág. 3.)
«En la España de ayer se leían las siguientes líneas: “[…]” A su vez el Journal de Madrid encabeza su número de anoche con los párrafos siguientes: “El periódico la España publica en su número de hoy una noticia dirigida a probar que Mr. Hugelmann ha tenido en París una entrevista con el duque de Valencia, con motivo de la publicación de su folleto acerca de los últimos acontecimientos de España, y que esta entrevista había participado de objeto político. Se equivoca el periódico la España cuando dice que el folleto fue remitido al duque de Valencia, acompañado de ofrecimientos de servicios. Basta leerlo para convencerse de lo contrario. El autor lo envió, sin comentarios, a los hombres políticos de todos los partidos. En cuanto a la entrevista que Mr. Hugelmann tuvo con el duque de Valencia, a petición de este último, se halla dispuesto a suministrar sus pormenores a la España, cuya respuesta aguarda. Esta circunstancia imprevista y suscitada sin duda para alejar más pronto a Mr. Hugelmann de una escena en que no es deseada su presencia, no producirá otro resultado que el de obligarme a retardar su marcha o quizá a renunciar a ella. ¡Mr. Hugelmann no teme a los fantasmas!”» (La Nación, Madrid, jueves 11 octubre 1856, pág. 1.)
«Sin duda que para M. Hugelmann debe ser una gran fortuna que su nombre ande revuelto en los periódicos con el de una persona de reputación europea, y por eso lejos de considerarla extraña, nos parece muy natural la resolución que, según anuncia el Journal de Madrid, ha tomado de renunciar por ahora a su proyectado viaje a Francia. En lo que no anda muy cuerdo M. Hugelmann es en suponer haya quien deseé verle fuera de España. Esto podrá ser a lo sumo un arranque de vanidad de que le aconsejamos que no abuse, porque los hombres de su importancia hacen el mismo papel en todas partes. Después del artículo del Journal de Madrid, la cuestión queda reducida a la pequeña proporción de si M. Hugelmann visitó de motu proprio al señor duque de Valencia, o si se presentó en su casa a invitación de este personaje. En esta parte M. Hugelmann está trascordado, y si le interesa refrescar su memoria, no tiene más que dirigirse a la persona a quien buscó para que le sirviera de medianero, a fin de poder presentar su homenaje y su obra, con la dedicatoria consabida, al señor duque de Valencia. Si después de prestado este homenaje, y presentada la obra, tuvo o dejó de tener M. Hugelmann motivos para atacar violentamente en las columnas de su periódico al general Narváez, él se lo sabrá, que a nosotros nos importa poco este punto, sabiendo como sabemos la poca importancia que tienen las alabanzas o los vituperios en circunstancias como las que dejamos indicadas. Pero sí nos será permitido lamentarnos de que extranjeros venidos a España por casualidad o por efecto de desgracias que respetamos cuando se sobrellevan dignamente, se entrometan en nuestras discordias domésticas y se abroguen o acepten la misión de designar a personas eminentes, constituyéndose en jurado de su conducta y de sus actos. ¿Qué sabe M. Hugelmann de nuestras cosas para juzgar de ellas y fallar magistralmente? Lo único que po
«Continuamos la inserción de las contestaciones que median en este momento entre la España y el Journal de Madrid con motivo del general Narváez. La ocasión nos parece la más oportuna. He aquí lo que leemos en el Journal de ayer, convenido en provocador después de haber sido provocado. “A la España.– Insertamos a continuación el artículo publicado ayer por la España que motivó el nuestro de la tarde, a propósito de la entrevista habida en París entre Mr. Hugelmann y el general Narváez. Después de haber comprometido tan torpemente a su héroe habíamos creído que la España trataría de reparar su descalabro; pero la España no ha encontrado otra reparación que el silencio. El silencio de la España no puede sin embargo significar más que una cosa, y es que desmiente sus afirmaciones de ayer; porque le es imposible probar que Mr. Hugelmann ha entregado su libro al duque de Valencia acompañándolo de ciertas ofertas, así como también después de haber tomado informes del general, debió reconocer la España que sería más imprudente para él que para Mr. Hugelmann enterar al público de la conversación de la calle Rumford. Pero Mr. Hugelmann no se paga del silencio, hombre de honor es incapaz de revelar el secreto de una entrevista que le ha sido pedida. Se ha juzgado que aquel que la pidió podía convertirla en arma contra Mr. Hugelmann. Enhorabuena: ese reto está aceptado. No obraríamos con esta energía, y Mr. Hugelmann no hará responsable al general Narváez de la torpeza de sus amigos, si un párrafo de nuestra correspondencia de París, no viniese a convencernos que el suelto de la España se enlaza con todo un sistema que tiene por objeto castigar a Mr. Hugelmann por no haber querido prestarse a los planes de ciertas gentes. Empléense contra él las armas de la falange exaltada que le calumnia impunemente desde Londres a Bruselas, que tal conducta prueba poco en favor del moderantismo de los que las emplean; pero la calumnia autorizada de este modo se hace grave y Mr. Hugelmann va a contestarla. La España no puede dispensarse de hacer otro tanto.” Nuestros lectores comprenderán que esta cuestión tiene un gran interés dramático, acaso trágico.» (La Nación, Madrid, 12 octubre 1856, pág. 2.)
«El Journal de Madrid, continuando en su polémica personal con La España, sobre si su director ofreció o no en París sus servicios al general Narváez, dice en su número de anteayer: “A La España.– […]” La Nación, al copiar esta contestación, añade: “Nuestros lectores comprenderán que esta cuestión tiene un gran interés dramático, acaso trágico.” No somos de la opinión de nuestro colega, porque no conocemos personaje menos a propósito para el género trágico que Mr. Hugelmann.» (La Discusión, Madrid, 14 octubre 1856, pág. 2.)
«Después de las terminantes declaraciones de los periódicos de la situación, ya no puede ponerse en duda que el emperador de los franceses ha dirigido a S. M. la Reina de España una carta autógrafa en que se recomienda cierta política para nuestro país, y se tributan oficiosos elogios al actual ministerio. Y como nosotros en todos los tiempos, cualesquiera que hayan sido la situación de nuestro partido, la actitud de los partidos contrarios, y nuestra posición respecto del gobierno, hemos condenado sin ninguna reserva, antes bien con ruda franqueza, toda intrusión en los asuntos interiores de España, por más que haya venido encubierta con demostraciones de amistad, no extrañará nadie que en la presente ocasión, a pesar de las simpatías con que miramos al monarca francés, abominemos de la loca alegría que los periódicos ministeriales han tenido la debilidad de manifestar, viendo el apoyo, siempre humillante, que quizá sin esperarlo les ha venido de fuera. Buen provecho les haga, y con su pan se lo coman, podríamos decir, adoptando un lenguaje vulgar. Si no fuera tan evidente, y sobre todo tan positivo, el agravio y el detrimento que sufren la susceptibilidad e hidalga fiereza de nuestro país, miraríamos con indiferencia el tristísimo y amargo socorro del soberano extranjero; pero viendo comprometidos los nobles afectos que han caracterizado siempre a la nación española, no podemos menos de protestar contra la ligereza y la impremeditación que vemos en una parte; contra la imprevisión y la debilidad que encontramos en la otra. Norabuena que entre los soberanos medien esas correspondencias de etiqueta o de verdadero afecto que sin decir nada, o diciendo muy poco, contribuyen a mantener íntegras las buenas relaciones entre diversos países; pero que esas correspondencias pasen el límite de lo lícito, y se conviertan en consejos, advertencias, amonestaciones o imposiciones relativas al sistema político que tal o cual nación debe adoptar, es una cosa que no puede menos de herir ese sentimiento que se llama dignidad, acaso más fuerte y más irascible en el ente complejo qué se llama nación, y sobre todo si esa nación es España, que en el más orgulloso individuo. Nosotros no hemos salido todavía, ni saldremos nunca, del asombro que nos causó la primera noticia que llegó a nuestros oídos acerca de la carta del emperador francés: y por cierto que no sabemos qué admirar más, si la ligereza en un hombre de la previsión y talento de Luis Napoleón, o la facilidad con que han convertido en sustancia los periódicos españoles que pasan por ministeriales, lo que en realidad no puede considerarse sino como un agravio, deliberada o indeliberadamente hecho, porque en la intención no queremos mezclarnos, a la dignidad del nombre español. Decía uno de esos periódicos, felicitándose de la existencia de la carta y de su espíritu liberal, que la independencia de nuestro país quedaba a salvo en ella; pero lo diremos francamente: esto es desconocer el noble instinto de todos los pueblos. Prodúzcase como se quiera el emperador francés, y aunque haya amontonado en su escrito las salvedades respecto del país, y las demostraciones afectuosas respecto de nuestra soberana, siempre resultará que existe una carta de consejo a esta augusta señora, sobre la política, buena o mala que aquí debemos seguir; y esa carta por sí misma, tierna y afectuosa, o seca y áspera, es lo que verdaderamente constituye el agravio. Había de aconsejarnos con frases seductoras el bien supremo, y nos había de indicar evidentemente los medios de conseguirlo, y no por eso el agravio dejaría de existir: ¿qué será cuando nos aconseja una cosa que, sea como quiera, en Francia se ha declarado solemnemente perjudicial e impracticable? ¿Qué diría uno de esos periódicos, tan ufanos con el favor que sus patronos han recibido, si el vecino de enfrente de su casa se propasara a indicarle, por vía de amonestación o consejo, un sistema de economía doméstica, aunque lo hiciera con formas corteses, cultas y escogidas? Pues del mismo modo debe considerarse cualquiera intrusión, la más insignificante y la menos trascendental de cualquier gobierno, en los asuntos interiores y peculiares de un país extraño. Si como asegura el periódico ministerial a quien más arriba hemos aludido, resplandece en toda la carta de Luis Napoleón el espíritu liberal, ¿cómo puede ser que no lastime en lo más mínimo, según el lenguaje de ese mismo periódico, ni la dignidad del trono, ni el honor del país? El hecho de resplandecer en la carta el espíritu liberal, que no puede significar, que no puede ser otra cosa sino la recomendación de un sistema en ese sentido, constituye por sí solo la ofensa. Y para que los periódicos ministeriales puedan juzgar más desapasionadamente, les haremos una pregunta: ¿qué hubieran dicho de esa misma carta, si hubiera sido desfavorable al actual ministerio? ¿La hubieran aceptado con júbilo? ¿habrían aconsejado a sus patronos que la tomasen por norma de su conducta? ¿dejarían de salir a luz protestas airadas contra la intrusión en nuestros negocios interiores? Y los apóstoles ardientes del sistema liberal, según ellos lo comprenden, ¿no hubieran todos levantado una polvareda de exclamaciones, execraciones y conjuros contra los proyectos liberticidas, fraguados en los tenebrosos conciliábulos de la reacción? Pues bien: para estar siempre en lo justo; para no cometer inconsecuencias insostenibles; para no dejar comprometida la honra nacional de que cada individuo debe ser custodio, si ha de corresponder debidamente a las obligaciones que le impone la patria; lo conveniente, lo oportuno, lo justo y lo lógico es rechazar todas las intrusiones, todas las influencias extrañas, cualesquiera que sean el sentido en que se quieran ejercer, y el espíritu que en ellas domine, porque si una vez perjudicamos quizás los intereses de nuestro partido, otro día tendremos razón y derecho para invocarlos y defenderlos en nombre de la honra nacional. Porque después de todo, ¿qué le importan al buen patricio intereses livianos y pasajeros, y aunque sean grandes y permanentes, si necesita sacrificar a ellos la dignidad y el nombre de su patria...? Hay otra cosa en la carta que nos ocupa de que no podemos darnos explicación satisfactoria, y de que sin embargo prescinden los periódicos ministeriales, aunque la conocen y la ven tan perfectamente como nosotros. Ya hemos dicho que por nuestra parte lo mismo rechazamos las influencias extrañas en un sentido que en otro; lo mismo cuando tienden a proteger el sistema liberal, que cuando se proponen recomendar un sistema contrario; porque el mal, el agravio, el detrimento para nuestra honra está en la influencia, en la intrusión; de ninguna manera en el origen, ni en el objeto, ni en el fin; los que antes escudriñan estas cosas para calificar la influencia, subordinan a su interés propio el más noble sentimiento que puede abrigar una nación. Pero si nosotros pensamos de la manera que acabamos de decir, no tenemos inconveniente en reconocer que hay intrusiones que nos parecen más chocantes, más inexplicables, más injustificables que otras. ¿Qué diría, por ejemplo, si el presidente de los Estados-Unidos se nos viniera recomendando el absolutismo como el mejor sistema de gobierno? Ya se habrá adivinado con estas pocas palabras a dónde vamos a parar. Luis Napoleón no se ha contentado con sofocar el espíritu revolucionario que se enseñoreó de Francia en 1848 y que amenazaba enseñorearse de todo el continente europeo, sino que ha sofocado también el espíritu liberal. No solo destruyó a fines del 51 la forma republicana, sino que modificó radical y esencialmente el sistema parlamentario que había regido en aquel país, hasta en los tiempos de los dos últimos monarcas destronados. No es esta la ocasión de juzgar la conducta del emperador de los franceses, y mucho menos cuando sobre ella hemos dicho nuestra opinión más de una vez; pero es lo cierto, que si en Francia existe sistema representativo, en nada se parece al sistema representativo de otros países, y nada absolutamente tiene de liberal en el sentido que se da vulgarmente a esta palabra. ¿Cómo, pues, se concibe que ese mismo hombre, enemigo dentro de su país de formas y prácticas parlamentarias, las aconseje en un país vecino como medio de felicidad? Si conforme se trata de un soberano, se tratase de un personaje de inferior jerarquía, creeríamos que sus consejos eran una burla solapada de los ruidosos e inoportunos alardes de liberalismo que hacen todavía ciertos hombres en nuestro país. Siendo Luis Napoleón el que habla, el móvil de su conducta se escapa a nuestra penetración, y no queremos siquiera adivinarlo. Para los que se regocijan con la carta que ha dado origen al presente artículo, el noble arranque de independencia con que en 1848 asombramos al mundo, merece borrarse de nuestra historia contemporánea como un recuerdo fatal y bochornoso; y la irritante y altanera intrusión del célebre Mr. Bulwer, debe sancionarse como un derecho sagrado, y santificarse como un acto heroico, ofreciendo además al diplomático ofendido, una completa y satisfactoria reparación. No: cuando el gobierno español en la época citada ejerció el acto de doble energía que acabamos de recordar, interpretando fidelísimamente los sentimientos del país, y correspondiendo lealmente a lo que de él exigían sus deberes para con el trono y la dinastía, quedó formulada para siempre una solemne protesta contra todas las influencias extranjeras. El levantarla, el modificarla siquiera hoy, y mucho más si a ello mueve un miserable interés de partido, es sacrificar a ese interés lo que hay de más respetable en una nación pundonorosa; es entregar nuestro nombre y nuestra independencia a la codicia de los extranjeros. Nos sorprende la manera como consideran algunos la independencia de las naciones, y nos asombra hasta qué punto extravía y perturba los entendimientos el espíritu de secta. ¿Se prepara una invasión extranjera en nombre de eso que se llama libertad? Los liberales, ebrios de entusiasmo, consagran el derecho de intervención. ¿Se verifica contra las ideas revolucionarias y contra los desastrosos desórdenes de un pueblo? La intervención es entonces el abuso inicuo de la fuerza contra la santidad del derecho. En prueba de ello, ahí está la cuestión de Nápoles. ¿Tratan de imponer las naciones del Occidente al rey de las Dos Sicilias un sistema liberal, a pesar suyo, y a pesar de la opinión de su país? El pensamiento es magnífico, y los medios todos son lícitos. ¿Habla Rusia el lenguaje de la justicia, y sale invocando a la faz del mundo la independencia de las naciones, fundada en el derecho de gentes? No encuentra el liberalismo execraciones bastantes para confundir a Rusia. ¿Qué quiere decir esto? Que las más triviales nociones de lo justo y de lo injusto están trastornadas o andan desconocidas: que no hay más criterio de la verdad que el interés; que si Dios no lo remedia, tras de la anarquía material que nos han traído las revoluciones, nos podemos ver fácilmente envueltos en la anarquía moral de las ideas y de los sentimientos, que es acaso más desastrosa, más perjudicial y más disolvente que la primera. ❦ M. Hugelmann anuncia ayer en el Journal de Madrid que ya no es propietario de este periódico, y que al abandonar su dirección cesa su responsabilidad en cuanto en él se escribía. M. Hugelmann intercala en su despedida el siguiente párrafo: “Por lo que hace a la cuestión tan torpemente (maladroitement) suscitada por la España, a propósito del señor mariscal duque de Valencia, y que me concierne personalmente, queda íntegra y sometida a los tribunales españoles.” Ignorábamos que M. Hugelmann tuviese cuestión alguna con el señor duque de Valencia; pero está visto que el cantor, en muy malos versos por cierto, de las glorias imperiales, aspira a calzar el coturno en todos tiempos y circunstancias. Si M. Hugelmann dijera que tiene cuestión con la España, lo comprenderíamos bien, aunque no creemos haberle dado motivo para demandarnos de injurias graves y calumnia como lo reza la notificación que a su instancia nos ha sido hecha ayer para hoy a las once de la mañana. Mas puesta que M. Hugelmann escoge, para las grandes revelaciones que nos dijo tenía que hacer de su entrevista con el señor duque de Valencia, el oscuro y apartado pretorio de un señor alcalde constitucional, allí nos encontrará dispuestos a oír cuanto tenga a bien manifestarnos.» (La España, Madrid, 14 octubre 1856, pág. 3.)
«El Journal de Madrid confirma ayer en sus columnas la noticia que dimos hace días de que dicho periódico había pasado a otra empresa, y añade que desde ayer cesa para su antiguo director el señor Hugelmann, la responsabilidad de cuanto en él se escriba.» «En casa del general Prim hubo el sábado una gran comida a que asistieron todos los directores de la prensa progresista y el director del Journal de Madrid señor Hugelmann.» (El palmesano, Palma de Mallorca, martes 21 octubre 1856, pág. 2 y 3.)
«Salida.– Mr. Gabriel Hugelmann, ex-director del Journal de Madrid, se ha despedido para París.» (La Nación, Madrid, 23 octubre 1856, pág. 3.)
1857 «Dice ayer El Estado: “Hemos anunciado ya la aparición del periódico quincenal de París titulado Revista española y portuguesa, consagrado a los intereses de la península ibérica, alegrándonos sobremanera que haya en la capital de Francia un extranjero que haga justicia a la importancia de nuestro suelo. Este extranjero es M. Hugelmann, director que fue del Journal de Madrid, el cual ha enviado a España un comisionado para recoger datos y enriquecer su Historia de Aragón que va a publicar en español. Hemos dado ya cuenta de los trabajos de la primera entrega de la Revista; en ella vemos que va a traducir la célebre novela de Cervantes, La Gitanilla; algunos trozos de la Historia de España del Sr. Lafuente; las Lusiadas, de Camoens, y otros escritos no menos importantes, que tienden a familiarizar nuestra literatura en Francia. Felicitamos por su idea al Sr. Hugelmann”.» (El Parlamento, Madrid, 27 febrero 1857, pág. 3.)
«Con el título de Revista española y portuguesa, acaba de fundarse en París un notable periódico escrito en francés y destinado a patentizar a la Francia y a la Europa la civilización y la ilustración general de España; refutar las invectivas y las ofensas de los escritores franceses que tanto han disparado sobre nuestro país, y realzarnos a los ojos de las demás naciones como merece la moderna España. El fundador de esta revista es M. Gabriel Hugelmann, escritor y periodista muy conocido en esta corte. El primer número de la Revista española y portuguesa, contiene una “Introducción” por Hugelmann; “El combate naval de Lepanto,” por Florencio Janer; “Discurso sobre la Historia,” por Hugelmann; “Crónicas dramáticas,” por Hugelmann; “Recuerdos del Prado,” por Hugelmann; “Una velada en el palacio del duque de Rivas,” por Hugelmann; “El teatro italiano,” por Eduardo Maillet; “Crónica quincenal,” por D. José Ruiz; “Boletín bibliográfico,” por Jacobus; “Miscelánea,” por Eduardo Maillet; “Colonias; intereses materiales,” por Hugelmann.» (El Mallorquín, Palma de Mallorca, viernes 6 marzo 1857, pág. 3.)
★ De la Revue espagnole et portugaise a la Revue des races latines (1857-1863)
1857 | Revue espagnole et portugaise |
1857 | Revue espagnole, portugaise, brésilienne et hispano-américaine |
1858 | Revue des races latines, française, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, brésilienne et hispano-américaine |
1858 | Revue des races latines, française, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine |
1859 | Revue des races latines, française, algérienne, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine |
1862 | Revue des races latines, française, belge, algérienne, espagnole, portugaise, italienne, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine |
1863 | Revue des races latines |
religion · histoire · littérature · sciences · arts · industrie · finances · commerce |
El primer número de esta revista, fundada y dirigida por Gabriel Hugelmann, se publica en París en febrero de 1857, y su número 82 y último en abril de 1863, formando en total 37 volúmenes de numeración correlativa. El nombre de la revista fue “evolucionando”: Revue espagnole et portugaise (vols. 1-2, nº 1-6, febrero 1857-5 mayo 1857), Revue espagnole, portugaise, brésilienne et hispano-américaine (vols. 2-7, nº 7-22, 20 mayo 1857-5 abril 1858), Revue des races latines, française, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, brésilienne et hispano-américaine (vols. 8-10, nº 23-28, 5 mayo-10 octubre 1858), Revue des races latines, française, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine (vol. 11, nº 29-30, 10 noviembre-10 diciembre 1858), Revue des races latines, française, algérienne, espagnole, italienne, portugaise, belge, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine (vol. 12-30, nº 31-68, 30 enero 1859-febrero 1862), Revue des races latines, française, belge, algérienne, espagnole, portugaise, italienne, autrichienne, roumaine, brésilienne et hispano-américaine (vol. 31-35, nº 69-78, marzo-diciembre 1862), y Revue des races latines (vol. 36-37, nº 79-82, enero 1863-abril 1863). El subtítulo se mantuvo inalterado durante sus siete años de actividad: “Religion · Histoire · Littérature · Sciences · Arts · Industrie · Finances · Commerce”. Desde el número 67 (enero 1862) hasta el final las cubiertas de cada entrega van encabezadas por la frase: “¡E pur si muove!” (pudiera ser que tal mote figurase también en las cubiertas de entregas anteriores, que no hemos podido ver pues zafios encuadernadores prescindieron de ellas al empastarlas). Los dos primeros volúmenes tienen 762 y 758 páginas, los siguientes oscilan en torno a 682, 648, 668…, los dos últimos 531 y 552 páginas.
1857 “Introduction · Introducción” (Revue espagnole et portugaise, Paris, febrero).
“A nos lecteurs · A nuestros lectores” (Revue espagnole, portugaise brésilienne et hispano-américaine, Paris, 20 junio).
«Plagio.– Un asunto, en que figuran un escritor que ha residido mucho tiempo en España y un drama estrenado en Madrid, acaba de llevarse a los tribunales de París. En el teatro de Gaité se está representando con gran éxito un drama titulado El Ciego. El Sr. Hugelmann, director que fue de el Journal de Madrid, y hoy lo es de la Revista española y portuguesa, recientemente fundada en París, demandó de plagio a los autores de El Ciego. Reconocido el plagio, han intervenido personas extrañas al asunto, y el Sr. Hugelmann ha desistido de su querella con la condición de que en el teatro de la Gaité se ponga en escena su drama El Hijo del Ciego, estrenado hace dos años en el teatro del Príncipe de Madrid, vertido al castellano por el Sr. Belza, y cuya obra es la que, según parece, han plagiado los autores de El Ciego.» (El Orbe, Madrid, 14 abril 1857, pág. 4.)
«Según dice una correspondencia de la capital del vecino imperio, últimamente se habían estrenado dos dramas con los títulos de Les Compagnons de Jelui, y Les Chevaliers de Brouillard. A pesar de lo avanzado de la estación todas las localidades estaban llenas. Las antedichas producciones han sido bien recibidas y puestas en escena de una manera sorprendente. M. Hugelmann, director que fue del Courrier de Madrid, está concluyendo un drama titulado Simón Bocanegra.» (El Parlamento, Madrid, 23 julio 1857, pág. 2.)
«Traducción.– El drama del señor duque de Rivas, titulado El desengaño en un sueño, ha sido traducida al francés por el señor Hugelmann, que parece le destina al teatro del Ambigú cómico de París.» (La España, Madrid, 5 agosto 1857, pág. 1.)
«La Revista Española y Portuguesa está publicando la traducción completa de una obra del señor duque de Rivas, que da una elevada idea de su talento poético. Es un drama fantástico en cuatro actos y veintiún cuadros, titulado El Desengaño de un sueño. El asunto de esta pieza se aparta de las costumbres de nuestro teatro; pero por la brillantez y el vigor del estilo, la grandeza de las ideas, y hasta la originalidad de los caracteres, recuerda y presenta puntos de analogía con algunas piezas fantásticas de Shakespeare. M. Hugelmann, que hace la traducción, no podía ocuparse más ventajosamente en el interés de la literatura española, que se esfuerza en dar a conocer y en hacer admirar en Francia.» (El Parlamento, Madrid, 14 agosto 1857, pág. 2.)
«España en Francia..– La Revue espagnole que publica en Paris M. Hugelmann dice en su crónica local: “A propósito de extranjeros: París se ha hecho una ciudad española: en la Malmaison S. M. la reina Cristina con su familia; en los Campos Elíseos, la infanta doña Josefa y su esposo el señor Güel; casi enfrente, y en un magnífico palacio, los duques de Alba; en la calle de Artorg la condesa de Reus; en la calla de Courcelles, y pronto en la de Orsay, el duque de Rivas con su numerosa familia de poetas y graciosas andaluzas. ¡Esto es una verdadera invasión! ¿Cómo hemos de defendernos contra tantos encantos? Seremos españoles este invierno.– ¡Ah! Si esto pudiera suceder, nos impediría a lo menos ser ingleses, y el beneficio sería grande“.» (La España, Madrid, 13 octubre 1857, pág. 1.)
1858 «Un doublé événement vient de frapper d’une manière terrible le directeur de cette Revue, M. Hugelmann, dans ses plus chères affections. Ses deux enfants ont succombé presque subitement, et à quelques jours de distance, aux atteintes du croup. Nous espérons qu’on comprendra et qu’on excusera les irrégularités ou les retards qui pourraient se produire dans l’économie et la distribution du présent numéro, paru au milieu des douleurs et des soins cruels que réclament tout entier notre directeur.» (Revue espagnole, portugaise brésilienne et hispano amèricaine, París 1858, septiéme volume, vingt-deuxième livraison, 5 abril 1858, pág. 646.)
1865 «En virtud de providencia del Sr. D. Juan Fernández Palma, Juez de primera instancia del distrito de la Universidad de esta capital, refrendada del Escribano D. José López Arias, se cita, llama y emplaza por segundo edicto a D. Gabriel Hugelmann Plumtol, natural de París, de edad de 30 años, periodista, que ha vivido en esta corte calle de Pontejos, núm. 1, y cuyo actual paradero se ignora, para que en el término de nueve días se presente en el Juzgado referido a ratificarse en la declaración que prestó en 13 de Enero último ante el Sr. Auditor de Guerra de esta plaza a instancia de D. Luis Guilhou, Director de la Sociedad general de Crédito en España, en causa que actualmente pende en dicho Juzgado y Escribanía por injurias graves por escrito; prevenido que de no comparecer le parará el perjuicio que haya lugar.» (Gaceta de Madrid, 23 abril 1865, nº 113, pág. 3.)
1887 «Hugelmann (Gabriel), La Correspondence Espagnole Autographique, Tetuán, 25.» (Anuario del comercio, de la industria…, Carlos Bailly-Bailliére, Madrid 1887, pág. 159.)
«Congreso literario internacional. A las dos de la tarde de mañana se verificará en el Paraninfo de la Universidad central la solemne inauguración del Congreso. […] El número de extranjeros que han llegado o se esperan asciende a unos setenta: los españoles inscritos pasan de ciento. Con los primeros vienen, acompañando a sus esposos, Mmes. Ocampo, Lacaussade, Hugelmann, Dubief, de Beausacq, Cattreux, Batz…» (La Época, Madrid, 7 octubre 1887, pág. 3.
1888 «Hugelmann padre (Gabriel), La Correspondence Espagnole Autographique, Tetuán, 25.» (Anuario del comercio, de la industria…, Carlos Bailly-Bailliére, Madrid 1888, pág. 180.)
El 31 de julio de 1889 se muere Gabriel Hugelmann (hijo), a la edad de treinta y tres años, envuelto en agitados asuntos financieros. Vulgopedas hodiernos entreconfunden churras con merinas, cual decimonónicos plumillas madrileños.
1889 «Una personalidad muy conocida en el mundo financiero, Mr. Gabriel Hugelmann, hijo, ha aparecido muerto en París, víctima de una apoplegía según la versión oficial. No falta, sin embargo, quien relacione este suceso con las pérdidas que Mr. Hugelmann, hijo, había sufrido en la Bolsa, sospechando que su muerte pudo ser resultado de un suicidio.» (La Correspondencia de España, Madrid, domingo 4 agosto 1889, pág. 3.)
«En París ha fallecido, víctima de una apoplegía, según versión oficial, Mr. Gabriel Hugelmann, director de La Correspondencia Española Autógrafa. No falta quien suponga que su muerte ha podido ser resultado de un suicidio, relacionando el suceso con las pérdidas que Mr. Hugelmann sufrió recientemente en Bolsa.» (La Época, Madrid, 5 agosto 1889, pág. 3.)
«Mr. Hugelmann, hijo, director de un periódico financiero titulado Les Affaires Espagnoles y persona bastante conocida en España, ha muerto repentinamente en París, de una apoplegía según unos y por suicidio, según otros. Hugelmann acababa de sufrir fuertes pérdidas en especulaciones bursátiles.» (El Imparcial, Madrid, 5 agosto 1889, pág. 3.)
«Los rumores que acogió la prensa francesa de haber sido debida a un suicidio la muerte de M. Gabriel Hugelmann, se hallan desprovistos de fundamento. Mr. Hugelmann falleció el martes último víctima de una congestión pulmonar, y sus funerales se celebraron el viernes en la Iglesia de San Honorato de Eylau.» (La Correspondencia de España, Madrid, 7 agosto 1889, pág. 3.)
1910 «32.194.– La familia Pont-Biquet.– Comedia en tres actos, original de Alexandre Bisson.– Adaptada a la escena española por D. Javier Serrano y García y D. Louis Hugelmann y Aranaz. Madrid.– R. Velasco, imp.– 1909.– 8.°, con 91 páginas. (19.430.)» (Gaceta de Madrid, 26 mayo 1910, nº 146, pág. 355.)
1925 «Juan Gabriel Hugelmann. Biog. Escritor francés, nacido en París en 1828 y muerto en Madrid en 1888. Desde la edad de diez y siete años se dedicó a la enseñanza, pero en 1848, por causas políticas, fue deportado a Argelia, de donde se fugó en 1850, refugiándose en Madrid. En la capital de España fundó el Journal de Madrid, y la campaña que en él hizo en favor de Napoleón III le valió el permiso para regresar a Francia, fundando entonces la Revue des Races Latines y más tarde el periódico La Situation. A la caída del Imperio fue agente secreto de Thiers, y en 1873 fundó un nuevo periódico bonapartista, L'Etat, pero en 1874 fue condenado a cinco años de cárcel por quiebra fraudulenta, y al recobrar la libertad en 1878, se retiró a Madrid, donde acabó sus días. Escribió las siguientes obras: España y los últimos sucesos (1856); El hijo del ciego, drama; Juan Bart (1858); El morisco (1858); Cri-cri (1859); La dinastía es la salvación (1870), y Tirleanas, poesías (1872).» (EUI 1925, 28-1:605)
★ Sobre Gabriel Hugelmann
1971 Emile Témime (1926-2008), “Un journaliste d'affaires: Gabriel Hugelmann, propagandiste au service de Napoléon III et homme de confiance de Thiers”, Revue d’histoire moderne et contemporaine, Octobre-décembre 1971, 18:4, págs. 610-629.
★ Textos de Gabriel Hugelmann en filosofía en español
1851 “Mayorquines. A la señorita Alegría Constantí” (El Genio de la Libertad, 2 diciembre).
“Mayorquines. Aux membres du Círculo Mayorquín” (El Genio de la Libertad, 22 diciembre).
1852 “Consideraciones políticas 1” (El Genio de la Libertad, Palma, 6 abril).
“Breve reseña de mis padecimientos” (La Actualidad, Barcelona, 24 septiembre).
1855 “A S. M. doña Isabel II, reina de España” [24 agosto 1854], “A mis Protectores”, “De la misión actual del historiador”, “Introducción”, en Historia de Aragón, Cataluña, Valencia e Islas Baleares, Madrid 1855.
1857 “Introduction · Introducción” (Revue espagnole et portugaise, Paris, febrero).
“A nos lecteurs · A nuestros lectores” (Revue espagnole, portugaise brésilienne et hispano-américaine, Paris, 20 junio).
1869 Defensa de Gabriel Hugelmann acusado de difamación por Ángel Vallejo y Miranda, traducida del francés por el General M. R. de Arellano, Imprenta de Walder, París 1869, 165 páginas.